Une convention pour favoriser la mobilité internationale des Ultramarins

Un accord de partenariat pour favoriser la mobilité internationale des ultramarins a été signé lundi par le gouvernement, Pôle Emploi et l'Agence de l'Outre-mer pour la Mobilité (Adom).
Qu'ils soient étudiants, salariés ou demandeurs d'emploi, les Ultramarins auront plus de facilités à se déplacer vers l'étranger pour un stage ou un travail, notamment dans les bassins d'emploi de l'Océan Indien ou la région Antilles-Guyane.
 

"Il a beaucoup d'attente et d'envies de faire"

"J'ai souhaité que nous puissions utiliser l'ancrage océanique au-delà de la coopération éducative, culturelle, que ça devienne un axe de travail sur la question de l'emploi", a expliqué la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts, avant la signature de l'accord qui s'étendra sur 2 ans. "Je ne cesse de répéter qu'on doit accélérer le pas parce que le temps n'attend pas, et surtout il y a beaucoup d'attente sur les territoires et d'envies de faire" a-t-elle ajouté.
 

Aide au développement des entreprises

Cet accord vise aussi les PME et de plus grandes entreprises ultramarines qui souhaitent se développer à l'étranger. Elles bénéficieront notamment d'un accompagnement pour leurs projets d'export. Les grands groupes de métropole sont aussi visés, dans le cadre d'investissements en outre-mer.
 

Plus de 2 400 volontaires à l'expatriation

Sur ces 6 derniers mois, 2.450 demandeurs d'emploi ultramarins ont exprimé leur volonté de s'expatrier vers l'étranger, tandis que 262 jeunes se sont inscrits dans un dispositif de volontariat international en entreprise (VIE). 
Devant "des territoires marqués, défigurés par le chômage, il n'y a aucune raison que nous nous privions de cette opportunité parce que nous avons des atouts exceptionnels", a plaidé la ministre qui s'est félicitée de cette signature sur Twitter.

Encourager le retour des Ultramarins dans leur territoire à l'issue de la mobilité

Si ce partenariat constitue un moyen de lutte contre le chômage en outre-mer, il encourage néanmoins au "retour des ultramarins dans leur territoire d'origine à l'issue de leur mobilité", dont l'expérience à l'international "pourra grandement bénéficier à la vitalité économique" des territoires ultramarins, selon elle.