Coronavirus : avec le confinement, les paysages déserts des Outre-mer

Le confinement a laissé place à des paysages vides en Outre-mer, où comme dans le reste de la France, touristes et habitants ont déserté les lieux publics face au coronavirus. 
Confinement oblige dans tout le territoire français, les habitants restent chez eux et les touristes ont déserté les plages et les rues commerçantes, laissant à leur place des paysages vides. À commencer par les plages qui font la renommée de la plupart des territoires ultramarins.

En Guadeloupe, à Bouillante, personne sur la plage de Malendure ni dans l'eau, habituellement remplie de plongeurs amateurs venus observer la faune et la flore de la réserve Cousteau.
 

Même chose en Grande-Terre à la plage du Petit Havre, sur la commune du Gosier. Même sous les nuages, elle aurait été prisée par les touristes, mais ce samedi 21 mars, personne sur son sable blanc. 
 
Au même moment, la plage de Sohoa à Mayotte est, elle aussi, déserte, même si la tentation a été trop forte pour quelques récalcitrants venus piquer une tête dans l'un des plus beaux lagons du monde. Résultat : 135 euros d'amende. 
 
Le snack est fermé. Les clients sont confinés chez eux.
 
Pas question non plus à La Réunion d'organiser les traditionnels pique-nique à la plage. Les snacks de bord de mer sont fermés par des cadenas, les kiosques sont désertés.

Le reportage de Réunion la 1ère :

La plage du Carbet en Martinique est, elle aussi, très silencieuse, les humains ayant laissé la place aux oiseaux et aux crabes. 

Voyez les images de Martinique la 1ère :
  

Les villes vidées

Dans les villes, mêmes silences et mêmes paysages désertés. La Nouvelle-Calédonie est aussi entrée en confinement le 23 mars à zéro heure. Résultat : le mardi 24 mars à Nouméa, seules quelques voitures de taxi sont venues rompre le calme inhabituel pour un mardi après-midi, comme le montrent ces images de Nouvelle-Calédonie la 1ère :