Coupe du monde féminine : Alain Parny le supporter globe-trotter

Le Guadeloupéen Alain Parny est présent en Australie pour supporter l'équipe de France féminine
Déjà présent au Qatar pour supporter l’équipe de France masculine lors de la coupe du monde 2022, le Guadeloupéen Alain Parny a fait cette fois le déplacement en Australie pour suivre les Bleues. Depuis 2004, cet amoureux de football suit les équipes de France à chaque mondial.

Depuis qu’il est tombé dans le moule en 2004, Alain Perny ne s’arrête plus. En décembre 2022, il était du voyage pour suivre l’épopée de la bande à Raphaël Varane. Aujourd’hui, le Guadeloupéen a plié bagage direction l’Australie. Supporteur invétéré de l’équipe de France, il suit le périple de Wendie Renard et ses coéquipières avec passion. Cet attachement pour les Bleues a débuté en 2015 lors de la coupe du monde féminine organisée au Canada. "Comme je vivais en Guadeloupe, je me suis dit pourquoi ne pas y aller. Je me suis donc lancé dans l’aventure avec deux amis, et nous avons suivi les Bleues ", déclare-t-il. Grâce à ses nombreux voyages, le Guadeloupéen a pu tisser des liens avec certaines joueuses et leurs familles, ce qui l’aide à préparer les déplacements.

Alain Parny à droite de l'image en compagnie d'un supporteur de la Jamaïque lors du premier match de l'équipe de France

2 500 euros dépensés pour le voyage

L’amour n’a pas de prix dit-on. Cette phrase, Alain Parny la connaît bien. Pour se rendre en Australie pour suivre l’équipe de France, le Guadeloupéen a dépensé environ 2500 euros en frais de transport "Financièrement, le billet d’avion a quand même un coût, mais je m’organise, je paye en plusieurs fois", confie-t-il. Parti de la Guadeloupe le 18 juillet, et après une escale en région parisienne, il est arrivé à Sydney le 21 juillet. En revanche, pour ce qui est de l’hébergement, le Guadeloupéen assure ne pas avoir trop de dépenses. "Les prix ne sont pas excessifs. Ma première location j’ai payé 70 euros pour trois nuits", détaille-t-il.

"L'ambiance est bonne"

En Australie, les supporteurs français sont moins nombreux que lors des coupes du monde précédentes. Cela se ressent au niveau de l'ambiance. Pour autant, Alain Parny et les quelques inconditionnels qui ont fait le déplacement donnent de la voix autant qu'ils le peuvent "avec les familles des joueuses, on essaye de mettre de l'ambiance dans les tribunes. Puis, il y a aussi les expatriés français qui sont là, donc ensemble, on se fait entendre", déclare-t-il. Mais dans les fans zone, ce sont surtout les supporteurs sud-américains qui donnent de la voix. " Ils mettent une bonne ambiance, ils ont l'habitude de se déplacer pour les grandes compétitions", explique le Guadeloupéen. 

Le Guadeloupéen Alain Parny en compagnie d'autres supporteurs français en Australie

Tout se déroule bien pour le Guadeloupéen en Australie, le seul point noir qu'il note pour le moment, c'est le temps. "Ici [en Australie, NDLR] la température n'est pas au beau fixe", prévient-il. Malgré tout, rien ne peut altérer la passion d'Alain Parny, il espère voir l'équipe de France remporter sa première grande compétition.