Course-poursuite dans les rues d'Amiens, un Calédonien reçoit deux décharges de Taser

Des policiers munis de Taser (illustration).
Un simple contrôle policier pour infractions au code de la route s'est transformé en course-poursuite, vendredi 13 mars, dans les rues d'Amiens (Picardie). Malgré deux décharges de Taser, un Calédonien de 39 ans a donné du fil à retordre aux forces de l’ordre. Il doit être jugé mercredi.
"Normalement, assure un policier à la1ere.fr, un coup de Taser (un pistolet à impulsion électrique, ndlr) suffit pour calmer un individu. Pour lui, il a fallu l’utiliser à deux reprises. Et encore, il était en forme puisque les collègues se sont pris une salve d’insultes." Arrêté par trois policiers d’Amiens, l'homme est un Calédonien de 39 ans, "une force de la nature", poursuit l’agent. Effectivement, le natif de Nouméa est plutôt costaud et mesure 1m95.
 
Tout commence dans la nuit de vendredi à samedi. Nos confrères du Courrier Picard décrivent la scène. Au lieu de s’arrêter lorsque les policiers enclenchent leur sirène – suite à plusieurs infractions au code de la route –, le Calédonien accélère et fonce à toute vitesse dans les rues du chef lieu de la Somme. Après deux accidents, il sera finalement sorti de son véhicule.

 

Insultes racistes

"L’arrestation a été très compliquée, affirme le policier. Il a été assez virulent." Le Calédonien, plaqué au sol, refuse de se laisser menotter. Il aura donc fallu deux décharges de Taser pour parvenir à le neutraliser, sans que l’homme ne semble toutefois réellement affaibli, "ce qui n’est vraiment pas courant !", commente le policier, étonné de la résistance du conducteur.
 
Les membres des forces de l’ordre assurent avoir entendu des insultes racistes, insultes également envers la France. Il est immédiatement conduit au commissariat et placé en garde à vue, "bien chargé en alcool". Le chauffard était, à en croire le Courrier Picard, déjà recherché pour une autre affaire, ce que n’a pu confirmer la police à la1ere.fr. Placé en détention provisoire, l'homme presque quadragénaire devrait être jugé demain, mercredi 18 mars, en comparution immédiate.