Le projet de loi adopté vendredi matin par les députés prolonge l'état d'urgence en Guyane et en Martinique jusqu'au 31 décembre. Le gouvernement avait déposé un amendement le 26 octobre avant l'examen du projet de loi "vigilance sanitaire" par le Sénat.
La Martinique a vécu une vague épidémique d'une grande ampleur cet été avec un taux d'incidence sur sept jours consécutifs qui a dépassé 1 000 cas pour 100 000 habitants. La circulation du virus a depuis diminué, mais le taux d'incidence reste élevé : au 1er novembre, il était de 95 cas pour 100 000 habitants, soit au-dessus du seuil d'alerte établi à 50 cas.
Le couvre-feu s'applique de 19 h 00 à 5 h 00. Le pass sanitaire est obligatoire pour les salariés et intervenants dans les établissements recevant du public.
Quant à la Guyane, son taux d'incidence se situe à 131 cas pour 100 000 habitants. Même si la circulation du virus est encore active dans le département, le préfet a annoncé une levée de plusieurs restrictions jeudi.
Le Parlement a par ailleurs donné le feu vert vendredi au possible recours au pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022.