L'état d'urgence sanitaire sera déclaré mercredi à minuit en Guadeloupe, à Saint-Martin et Saint-Barthélémy pour "prendre toutes les mesures nécessaires afin de protéger les centres hospitaliers locaux qui pourraient rapidement se retrouver sous forte tension" avec la recrudescence de cas de Covid-19, a indiqué le porte-parole du gouvernement.
"En Guadeloupe, seuls 15 % de la population est complètement vaccinée", alors qu'à Saint-Martin et Saint-Barthélemy, "le taux d'incidence atteint 1.714 cas pour 100.000 habitants", a souligné Gabriel Attal à l'issue du Conseil des ministres.
Ce régime d'exception permet notamment de limiter la circulation des personnes, voire d'ordonner un reconfinement local en cas de circulation trop active du virus.
Cela permet aux préfets, en lien avec les élus et les Agences régionales de santé, de prendre "des mesures supplémentaires", a rappelé M. Attal, en évoquant "des taux d'incidence qui sont véritablement stratosphériques", "une très faible couverture vaccinale dans la population et des capacités hospitalières qui sont limitées".
"Il faut tout faire pour empêcher que les hôpitaux dans ces territoires soient submergés à cause de cette nouvelle vague de l'épidémie. Ça peut être un couvre-feu; ça peut, dans les cas les plus extrêmes, être un confinement", a-t-il confirmé.
Toujours en vigueur en Guyane, l'état d'urgence sanitaire avait également été réinstauré le 14 juillet à La Réunion et en Martinique. Dans ce département des Antilles, le porte-parole du gouvernement a décrit une "situation très difficile, où nous avons déployé le service de santé des armées pour accueillir au maximum les patients dans de bonnes conditions à l'hôpital".