A l'initiative de Louis-Georges Trin, président du Cran, et du philosophe Louis Sala-Molin, plusieurs personnalités demandent que le nom de Colbert, ministre de Louis XIV et acteur de la légalisation de l'esclavage, soit retiré de l'espace public.
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Louis-Georges Tin, le président du Cran, le Conseil représentatif des associations noires de France s'insurge qu'aujourd'hui en France des collèges, des lycées ou encore des rues puissent porter le nom de Colbert, un homme, selon lui, "acteur de la légalisation de l'esclavage" et "coupable de crime contre l'humanité".
Au mois d'août dernier, Charlottesville dans l'Etat de Virginie, est devenu le théâtre d'une importante manifestation rassemblant l'extrême droite américaine, des néo-nazis aux membres du Ku Ku Klan. "Rares sont ceux qui ont évoqué ce problème dans le contexte français" s'insurge Louis-Georges Tin, dans une tribune publiée dans le Monde ce dimanche. Il estime que "la question des emblèmes de l'esclavagisme se pose également dans notre pays".
Le Cran réclame le remplacement de ce qu'il appelle "les statues de la honte", comme celle de Jean-Baptiste Colbert, auteur du Code Noir, à l'Assemblée nationale, par des figures de personnalités ayant lutté contre l'esclavage et le racisme. Et le président du Cran d'énumérer les noms de rues portant des noms comme Balguerie et Gradis à Bordeux, Grou et Leroy à Nantes ou encore Masurier et Lecouvreur au Havre.
Conscient de ne pouvoir demander à la France de modifier tous les symboles liés à l'esclavage dans l'espace public, Louis-Georges Tin affirme néanmoins que l'"on ne peut pas non plus ne rien faire, en restant dans le déni et dans le mépris, comme si le problème n'existait pas. Entre ceux qui disent qu'il faut tout changer et ceux qui disent qu'il ne faut rien changer, il y a probablement une place pour l'action raisonnable."
Le président du Cran propose de se concentrer sur les collèges et les lycées Colbert. "Parce que le ministre de Louis XIV est celui qui jeta les fondements du Code noir, monstre juridique qui légalisa ce crime contre l'humanité. Et le président du Cran d'ajouter, "Colbert est aussi celui qui fonda la Compagnie des Indes occidentales, compagnie négrière de sinistre mémoire."
Au mois d'août dernier, Charlottesville dans l'Etat de Virginie, est devenu le théâtre d'une importante manifestation rassemblant l'extrême droite américaine, des néo-nazis aux membres du Ku Ku Klan. "Rares sont ceux qui ont évoqué ce problème dans le contexte français" s'insurge Louis-Georges Tin, dans une tribune publiée dans le Monde ce dimanche. Il estime que "la question des emblèmes de l'esclavagisme se pose également dans notre pays".
Le Cran réclame le remplacement de ce qu'il appelle "les statues de la honte", comme celle de Jean-Baptiste Colbert, auteur du Code Noir, à l'Assemblée nationale, par des figures de personnalités ayant lutté contre l'esclavage et le racisme. Et le président du Cran d'énumérer les noms de rues portant des noms comme Balguerie et Gradis à Bordeux, Grou et Leroy à Nantes ou encore Masurier et Lecouvreur au Havre.
Conscient de ne pouvoir demander à la France de modifier tous les symboles liés à l'esclavage dans l'espace public, Louis-Georges Tin affirme néanmoins que l'"on ne peut pas non plus ne rien faire, en restant dans le déni et dans le mépris, comme si le problème n'existait pas. Entre ceux qui disent qu'il faut tout changer et ceux qui disent qu'il ne faut rien changer, il y a probablement une place pour l'action raisonnable."
Le président du Cran propose de se concentrer sur les collèges et les lycées Colbert. "Parce que le ministre de Louis XIV est celui qui jeta les fondements du Code noir, monstre juridique qui légalisa ce crime contre l'humanité. Et le président du Cran d'ajouter, "Colbert est aussi celui qui fonda la Compagnie des Indes occidentales, compagnie négrière de sinistre mémoire."