900 salariés vont bénéficier du chômage partiel. Une mesure transitoire mais salvatrice pour celles et ceux qui sont directement impactés, avec cela la possibilité de reporter la dette fiscale ou d'étaler le remboursement des crédits. Le collective des sous-traitants de KNS (usine Koniambo Nickel) est plus apaisé.
Nous sommes satisfaits car toutes les propositions que le collectif avait faites sont énumérées dans ce communiqué de presse. Toutefois, nous resterons extrêmement vigilants parce que faire des annonces c'est bien, maintenant il faut des actes.
Gaël Michel-Villaz, porte-parole du collectif des sous-traitants de KNS et chef d’entreprise
Les industriels sont appelés à payer leurs charges patronales depuis novembre dernier.
Les industriels de par l'État doivent payer ces charges patronales sur le trimestre pour honorer la dette qu'ils ont envers la CAFAT, et la CAFAT avec ces recettes doit financer le chômage partiel pour tous les salariés qui ont perdu un emploi.
Alexis Falematagia, responsable de la section nickel à l'Union des Syndicats ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie.
- CAFAT - Sécurité Sociale de Nouvelle-Calédonie
Le secteur de la métallurgie faisait vivre directement ou indirectement 25 % des Calédoniens et était le premier employeur du territoire, mais depuis l'an dernier d'autres filières souffrent également d'une situation critique.
Nous sommes dans une situation très alarmante notamment par le nombre de personnes qui sont concernées, le BTP, le commerce, les agriculteurs le sont tout autant. Il ne faut pas faire de différenciation.
Stéphane Yoteau, porte-parole du collectif Agissons solidaires et vice-président de la CCI
L'aide spécifique est prévue pour trois mois, possiblement six, sous réserve de financement. Les syndicalistes espèrent une amélioration de la situation d'ici là.
Le reportage d'Aiata Tarahu et Franck Vergès de Nouvelle-Calédonie la 1ère.
♦ Pour aller plus loin :
Nickel : le gouvernement annonce des mesures d’urgence pour faire face à la crise