Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à la Présidentielle appelle le Premier ministre à se rendre en Guyane. Il estime ce lundi 27 mars que la situation en Guyane est "complètement surréaliste".
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Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a estimé lundi que la situation en Guyane était "complètement surréaliste" et appelé le Premier ministre à se rendre sur place.
"Le niveau d'insécurité en Guyane est effrayant et le gouvernement est aux abonnés absents alors qu'il y a encore un mois de travail", a-t-il dénoncé, convaincu que, "s'il y avait des incidents en Corrèze ou à Toulouse, il y aurait un membre du gouvernement sur place".
"J'étais récemment à la Réunion et à Mayotte, j'ai pu constater à quel point les ultramarins se sentent abandonnés par l'Etat", a-t-il ajouté, soulignant que ces territoires d'outre-mer représentent une "richesse considérable pour la France".
Nicolas Dupont-Aignan, qui avait proposé d'ouvrir un bagne pour jihadiste en Guyane, a reconnu lundi "une erreur". "J'ai blessé les Guyanais et je me suis excusé. Je pense plutôt qu'il faudra un territoire vide. J'ai pensé aux Îles Kerguelen", a-t-il soutenu.
"Une situation surréaliste"
"C'est une situation complètement surréaliste, le Premier ministre devrait y aller. Les Guyanais méritent qu'on leur parle, qu'on les écoute", a déclaré le candidat souverainiste à l'élection présidentielle sur France 2."Le niveau d'insécurité en Guyane est effrayant et le gouvernement est aux abonnés absents alors qu'il y a encore un mois de travail", a-t-il dénoncé, convaincu que, "s'il y avait des incidents en Corrèze ou à Toulouse, il y aurait un membre du gouvernement sur place".
"J'étais récemment à la Réunion et à Mayotte, j'ai pu constater à quel point les ultramarins se sentent abandonnés par l'Etat", a-t-il ajouté, soulignant que ces territoires d'outre-mer représentent une "richesse considérable pour la France".
Appel au calme et au dialogue
Une crise majeure a démarré jeudi en Guyane. 37 syndicats réunis au sein de l'Union des travailleurs guyanais (UTG) ont voté à la quasi-unanimité la "grève générale illimitée" pour ce lundi. Une mission interministérielle envoyée sur place a multiplié dimanche les annonces visant à désamorcer le mouvement social. La ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts, a appelé lundi "au calme" et "au dialogue", n'excluant pas la possibilité de s'y rendre, mais lorsque "les conditions seront réunies".Nicolas Dupont-Aignan, qui avait proposé d'ouvrir un bagne pour jihadiste en Guyane, a reconnu lundi "une erreur". "J'ai blessé les Guyanais et je me suis excusé. Je pense plutôt qu'il faudra un territoire vide. J'ai pensé aux Îles Kerguelen", a-t-il soutenu.