Le tribunal de commerce de Marseille examinait ce 10 décembre l’unique offre de reprise du groupe Bourbon. Le Réunionnais Jacques de Chateauvieux, jusqu’ici actionnaire majoritaire, avait retiré son offre de reprise avant les audiences.
Outre-mer La 1ère •
Il ne reste plus que l’offre de reprise des créanciers du groupe Bourbon (BNP Paribas, Crédit mutuel Alliance Fédérale, Natixis, Société générale et ICBB Leasing) sur la table du tribunal de commerce de Marseille, pilote de la procédure de redressement judiciaire depuis le 7 août 2019. Jacques de Chateauvieux a retiré son offre, car il ne pouvait pas obtenir le soutien d’ICBC Leasing, déjà engagé auprès des créanciers.
Que contient l’offre de reprise ?
Elle entend pallier aux grandes difficultés financières de l’entreprise, qui ont commencé avec la chute du prix du baril de pétrole en 2014, qui a lourdement endetté le groupe. Aujourd’hui, Bourbon cumule près de 2,7 milliards d’euros de dettes. Les créanciers souhaitent donc convertir 1,4 milliard d’euros de la dette du groupe en capital, et apporter « de nouvelles liquidités à hauteur de 120 millions d’euros ». De cette manière, le groupe pourrait préserver ses 8.200 employés. De cette manière, les banques obtiendraient 93% du capital du groupe.
Quelle est la décision du tribunal ?
Pour le moment, le tribunal de commerce de Marseille n’a pas tranché sur l’avenir du groupe. Le jugement sur l’offre de reprise du groupe parapétrolier a été mis en délibéré, et sera rendu le 23 décembre.