Ce vendredi 28 octobre, c'est la journée internationale du créole. Quatre régions d'Outre-mer ont leur créole : Guadeloupe, Martinique, Guyane et Réunion. C'est le décryptage d'Outre-mer 1ère/France Ô pour franceinfo:
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Les créoles ont vu le jour peu après le début de la période de l’esclavage aux environs du XVIIème siècle. Un brassage de langues africaines, françaises, anglaises, espagnoles et portugaises. Les créoles sont parlés par 10 millions de francophones dans le monde.
Mais, si aujourd’hui, le créole à sa journée internationale cela n’a pas toujours été le cas. Longtemps banni dans les années 70, et 80, il était mal vu de le parler à l’école et dans certains foyers. A force de militantisme, cette langue maternelle trouve sa place dans l’enseignement officiel au début des années 2000, avec la mise en place d’un Capès. Le créole est enseigné dans le secondaire et à l’université. Les créoles se démocratisent aussi en faisant leur entrée dans des BD à succès. Un pari risqué pour l’époque, mais qui a conquis des lecteurs.
La constitution ne reconnait donc, qu’une seule langue, le français. Les 75 langues régionales, dont le créole, devront encore donner de la voix pour avoir droit de citer dans les documents officiels. Autrement dit… fok goumin toujou !
Mais, si aujourd’hui, le créole à sa journée internationale cela n’a pas toujours été le cas. Longtemps banni dans les années 70, et 80, il était mal vu de le parler à l’école et dans certains foyers. A force de militantisme, cette langue maternelle trouve sa place dans l’enseignement officiel au début des années 2000, avec la mise en place d’un Capès. Le créole est enseigné dans le secondaire et à l’université. Les créoles se démocratisent aussi en faisant leur entrée dans des BD à succès. Un pari risqué pour l’époque, mais qui a conquis des lecteurs.
Un combat qui divise la classe politique
Seulement, le combat de reconnaissance des créoles divise la classe politique. Si la France a signé en 1999 sous Jospin, la charte européenne faisant du créole une langue régionale, elle ne l’a, à ce jour, pas ratifié. C'était pourtant un engagement du candidat socialiste Francois Hollande durant sa campagne pour la présidentielle en 2012. Certes le sujet a été amené devant le parlement. Voté à l'assemblée nationale majoritairement à gauche mais rejeté par le sénat qui penche à droite.La constitution ne reconnait donc, qu’une seule langue, le français. Les 75 langues régionales, dont le créole, devront encore donner de la voix pour avoir droit de citer dans les documents officiels. Autrement dit… fok goumin toujou !