Le défaut d’anticipation de l’Etat est particulièrement grave d’autant plus que La Réunion a vécu une saison cyclonique intense favorable au développement des moustiques et de leurs larves.
L’ARS dénombre aujourd’hui 2600 cas. En moins d’un mois le nombre de personnes a quasiment doublé. 500 nouveaux cas la semaine dernière soit 70 personnes touchées par jour. Nous comptions seulement 100 cas de dengues pendant toute l’année 2017.
"Le risque va flamber"
"A la veille de l’hiver austral, l’épidémie est loin de s’arrêter avec des gites larvaires largement installés à cause des tempêtes Fakir et Berguitta. Pour les mois de septembre et octobre, c’est-à-dire l’été chez nous, le risque va flamber. Enfin la contamination sur le territoire national par le moustique tigre reste à craindre", ajoute encore Ericka Bareigts.Services civiques
J’ai entendu le gouvernement promettre 300 services civiques. Depuis quand en France, gère-t-on une crise sanitaire pareille avec des services civiques ?
Un nouveau virus
La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a répondu à cette interpellation en tentant de rassurer. "Nous comptons effectivement 2600 cas", a-t-elle confirmé.C’est un nouveau virus contre lequel la plupart des personnes à La Réunion n’ont pas été immunisées.
La ministre a souligné que tous les services de l’Etat et les collectivités (communes, région et département ainsi que le SDIS) de La Réunion étaient mobilisés. "Cette lutte anti-vectorielle s’articule de façon globale et ciblée". "Suite à ces interventions", "plusieurs quartiers de l’île ont pu échapper à la contamination".
Prévention et information
La ministre a également confirmé que 300 personnes seraient recrutées en service civique pour faire de la prévention et de l’information.Vous avez contacté mon cabinet à ce sujet. Et nous échangeons régulière avec l’ARS et la préfecture. Nous mettons tout en œuvre pour répondre à l’inquiétude des Réunionnais.
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