Marisol Touraine a annoncé jeudi un renforcement de la mobilisation contre le chikungunya aux Antilles (27 décès à ce jour selon la ministre) : renforts de la Sécurité civile, appel aux médecins retraités pour les vacances, prépositionnement de médecins de l'hexagone, et mobilisation des médias.
La ministre de la santé a présenté à Paris jeudi un bilan chiffré de l'épidémie qui sévit depuis la fin 2013 aux Antilles françaises : 90 000 personnes touchées en Martinique, Guadeloupe, à Saint-Martin et Saint-Barthélémy, 470 hospitalisations, 27 décès (des personnes fragiles). Et elle a annoncé "une nouvelle étape dans la mobilisation" contre le chikungunya Outre-mer.
La ministre a également indiqué qu'il y avait chaque semaine 3 000 nouveaux cas de chikungunya en Martinique et 5 000 nouveaux cas en Guadeloupe.
A lire également : une tribune libre dans La Croix (cliquer ici) du sénateur de Guyane Jean-Etienne Antoinette qui évoque "un risque épidémique national".
Envoi de renforts et médecins à la rescousse
"Deux équipes de 20 personnes de la Sécurité civile vont partir en Guadeloupe et en Martinique pour renforcer la lutte anti-vectorielle. Et puis j'ai mobilisé des moyens médicaux : des médecins retraités sont d'ores et déjà prévus pour remplacer ceux qui vont partir en vacances. Et nous prévoyons un plan qui permettra à des médecins, des professionnels de santé, de partir en Guadeloupe et en Martinique, si le besoin s'en faisait sentir."Mobilisation médiatique
"Je vais aujourd'hui même saisir le CSA pour lui demander de faire diffuser dans les territoires concernés des messages d'information, de prévention, de protection, à destination de la population. Nous devons aujourd'hui renforcer les moyens de communication."La ministre a également indiqué qu'il y avait chaque semaine 3 000 nouveaux cas de chikungunya en Martinique et 5 000 nouveaux cas en Guadeloupe.
A lire également : une tribune libre dans La Croix (cliquer ici) du sénateur de Guyane Jean-Etienne Antoinette qui évoque "un risque épidémique national".