Une fusillade a eu lieu dimanche matin dans le quartier des Chartreux. Les deux hommes avaient 19 et 21 ans et étaient originaires de Sada et Labattoir. Le mode opératoire évoque un règlement de comptes.
Deux jeunes Mahorais d'une vingtaine d'années sont morts dans une fusillade ce matin dans le quartier des Chartreux, dans le 4e arrondissement de Marseille. "Ils avaient 19 et 21 ans et les membres de leur famille étaient originaires de Sada et Labattoir", explique Ali Abdallah, de l'association Amicale des Mahorais des Bouches-du-Rhône, joint par la 1ère.
Les deux jeunes conduisaient deux véhicules lorsqu'ils ont été pris en chasse par un troisième véhicule qui les a bloqués. Quatre hommes sortent de ce dernier véhicule et abattent froidement un des Mahorais alors qu'il tente de fuir. L'autre Mahorais n'aura même pas le temps de sortir. Selon des témoins, il est tué dans son véhicule. "Ils ont été tués par des armes de guerre, a priori des kalashnikov", a expliqué André Ribes, procureur adjoint.
Regardez le reportage de France 3 à Marseille :
Les deux jeunes conduisaient deux véhicules lorsqu'ils ont été pris en chasse par un troisième véhicule qui les a bloqués. Quatre hommes sortent de ce dernier véhicule et abattent froidement un des Mahorais alors qu'il tente de fuir. L'autre Mahorais n'aura même pas le temps de sortir. Selon des témoins, il est tué dans son véhicule. "Ils ont été tués par des armes de guerre, a priori des kalashnikov", a expliqué André Ribes, procureur adjoint.
La piste du règlement de comptes
Les motifs de ce double assassinat ne sont pas encore connus.Compte tenu du mode opératoire, la piste terroriste est exclue et il pourrait s'agir d'un règlement de comptes. Dans le département des Bouches-du-Rhône, "ce double homicide porte à 16 le nombre de tués depuis le début de l'année", a déclaré Laurent Nunez.Des "mauvaises influences" ?
"Le jeune de 21 ans est né dans l'Hexagone et il n'était jamais allé à Mayotte. Il s'était marié il y a deux mois. Je ne sais pas s'il était impliqué dans un quelconque trafic, mais il habitait dans un quartier chaud, où il y a beaucoup de mauvaises influences", explique un proche contacté par La1ere.fr, sous couvert d'anonymat.Regardez le reportage de France 3 à Marseille :