D'après plusieurs partis politiques, deux personnes ont été tuées, dimanche 9 août, lors du premier tour des élections législatives en Haïti. Des élections marquées par de nombreux incidents violents.
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Deux personnes ont été tuées dimanche lors du premier tour des élections législatives en Haïti qui a été marquée par des incidents violents provoquant la fermeture anticipée de dizaines de bureaux de vote, ont rapporté des partis politiques.
Le parti présidentiel PHTK (Parti haïtien tet kale) a pour sa part annoncé, lors d'une conférence de presse lundi, qu'un de ses partisans avait été tué par balle dans le département du Nord. Lucien Jura, membre du directoire du parti a par ailleurs dénoncé "la campagne de dénigrement" visant le PHTK, accusé par les autres formations politiques d'être à l'origine des violences qui ont perturbé les opérations de vote dimanche.
Sans fournir de bilan sur les potentielles victimes des violences, la police nationale d'Haïti (PNH) a annoncé avoir interpellé plus de 130 personnes et saisi 23 armes à feu. Lundi, les porte-paroles de la PNH n'étaient toujours pas joignables pour confirmer les deux décès annoncés par les partis politiques.
Le groupe d'ambassadeurs exhorte les autorités haïtiennes à enquêter sur les cas de violences et appelle les parties prenantes au processus électoral à attendre dans le calme les résultats de ce premier tour de scrutin. Avec la chef de la Mission de stabilisation en Haïti de l'ONU (Minustah) et le représentant spécial de l'OEA, le "Core Group" rassemble les ambassadeurs du Brésil, du Canada, de l'Union européenne, de la France, de l'Espagne et des Etats-Unis.
Deux morts et des blessés, d'après plusieurs partis politiques
La présidente du parti Fusion, Edmonde Supplice Beauzile, déplore la mort du fils d'un de ses partisans à Savanette, dans le département du Centre. L'ancienne sénatrice et actuelle candidate à la présidence a également annoncé que deux membres de son parti avaient été blessés au cours de la journée de vote dimanche.Le parti présidentiel PHTK (Parti haïtien tet kale) a pour sa part annoncé, lors d'une conférence de presse lundi, qu'un de ses partisans avait été tué par balle dans le département du Nord. Lucien Jura, membre du directoire du parti a par ailleurs dénoncé "la campagne de dénigrement" visant le PHTK, accusé par les autres formations politiques d'être à l'origine des violences qui ont perturbé les opérations de vote dimanche.
Sans fournir de bilan sur les potentielles victimes des violences, la police nationale d'Haïti (PNH) a annoncé avoir interpellé plus de 130 personnes et saisi 23 armes à feu. Lundi, les porte-paroles de la PNH n'étaient toujours pas joignables pour confirmer les deux décès annoncés par les partis politiques.
L'ONU se félicite de la tenue des élections mais condamne les violences
La représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU en Haïti et le groupe d'ambassadeurs accrédités dans le pays ("Core group") ont salué la tenue des élections mais condamné les troubles de la journée. Tout en félicitant les citoyens qui ont exercé leur droit de vote à travers le pays, ce groupe d'ambassadeurs déplorent "des interruptions de scrutin dans certaines zone, les actes de violence et la perte de vies humaines."Le groupe d'ambassadeurs exhorte les autorités haïtiennes à enquêter sur les cas de violences et appelle les parties prenantes au processus électoral à attendre dans le calme les résultats de ce premier tour de scrutin. Avec la chef de la Mission de stabilisation en Haïti de l'ONU (Minustah) et le représentant spécial de l'OEA, le "Core Group" rassemble les ambassadeurs du Brésil, du Canada, de l'Union européenne, de la France, de l'Espagne et des Etats-Unis.
#Haïti : l'ONU et ses partenaires saluent la tenue du premier tour des élections législatives http://t.co/1yy6owvJF8 pic.twitter.com/7bywxzxuZw
— Nations Unies (ONU) (@ONU_fr) 11 Août 2015