La ministre des Outre-mer était l'invitée d'une émission spéciale du réseau Outre-mer la 1ère. Annick Girardin a fait le point sur la propagation du virus et les mesures mises en place. Face à la hausse des prix, elle envisage de demander aux préfets une fixation des prix de certains produits.
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La ministre des Outre-mer Annick Girardin était l'invitée d'une émission exceptionnelle du réseau Outre-mer la 1ère. Elle a répondu ce mardi 31 mars en duplex du ministère des Outre-mer aux questions de Kessi Weishaupt. Durant 30 minutes, elle a fait le point sur la propagation du virus dans les Outre-mer.
►La ministre a rappelé en préambule que l'épidémie n'épargne pas les Outre-mer, avec 666 cas à ce jour. "Je remercie tous ceux qui sont mobilisés et tous ceux qui respectent le confinement".
►Annick Girardin promet la transparence quant aux mesures prises dans les Outre-mer : "Ma manière de travailler c'est la transparence. L'important c'est de laisser une liberté d'adaptation aux préfets sur les territoires".
►A propos de la réduction des vols entre l'Hexagone et les Outre-mer, elle précise :"J'ai assuré une continuité territoriale pour les territoires. Il faut que les médicaments, les masques, les respirateurs rentrent. Cela pourra aller jusqu'à des ponts aériens, c'est-à-dire des avions militaires.
►La ministre a également donné des chiffres sur le nombre de lits d'hôpitaux supplémentaires pour pouvoir accueillir en réanimation les malades les plus touchés : "A Mayotte, on va passer de 16 lits à 50. En Guyane, on va passer de 29 à 40 lits. A La réunion de 111 lits à 161 lits. Dans les Antilles de 45 lits à 140 lits. La mobilisation est générale dans les territoires d'Outre-mer pour se préparer.
►Concernant la polémique sur certains masques inutilisables à La Réunion, elle explique que "Les moyens mis en oeuvre dans les Outre-mer répondent aux mêmes critères que ceux mis en place dans l'Hexagone". "Il n'y a pas d'impréparation Outre-mer", dit-elle.
►Concernant l'avitaillement dans les territoires d'Outre-mer, la ministre indique que "pour l'instant il n'y a pas de raison d'avoir peur. L'avitaillement arrive par bateaux et par avions dans les territoires d'Outre-mer".
►A propos des hausses de prix constatées dans certains magasins d'alimentation, elle indique : "Je suis très vigilante sur les prix. Ce n'est pas le moment d'avoir ces prix à la hausse. Si cela devait continuer, Je n’exclus pas l’idée de demander aux préfets de fixer les prix de certains produits dans le cadre de cette crise".
Revoir l'émission ici
L'entretien avec la ministre des Outre-mer était diffusée en Facebook live sur la page La1ere :
"L'épidémie n'épargne pas les Outre-mer"
►La ministre a rappelé en préambule que l'épidémie n'épargne pas les Outre-mer, avec 666 cas à ce jour. "Je remercie tous ceux qui sont mobilisés et tous ceux qui respectent le confinement".►Annick Girardin promet la transparence quant aux mesures prises dans les Outre-mer : "Ma manière de travailler c'est la transparence. L'important c'est de laisser une liberté d'adaptation aux préfets sur les territoires".
►A propos de la réduction des vols entre l'Hexagone et les Outre-mer, elle précise :"J'ai assuré une continuité territoriale pour les territoires. Il faut que les médicaments, les masques, les respirateurs rentrent. Cela pourra aller jusqu'à des ponts aériens, c'est-à-dire des avions militaires.
►La ministre a également donné des chiffres sur le nombre de lits d'hôpitaux supplémentaires pour pouvoir accueillir en réanimation les malades les plus touchés : "A Mayotte, on va passer de 16 lits à 50. En Guyane, on va passer de 29 à 40 lits. A La réunion de 111 lits à 161 lits. Dans les Antilles de 45 lits à 140 lits. La mobilisation est générale dans les territoires d'Outre-mer pour se préparer.
►Concernant la polémique sur certains masques inutilisables à La Réunion, elle explique que "Les moyens mis en oeuvre dans les Outre-mer répondent aux mêmes critères que ceux mis en place dans l'Hexagone". "Il n'y a pas d'impréparation Outre-mer", dit-elle.
►Concernant l'avitaillement dans les territoires d'Outre-mer, la ministre indique que "pour l'instant il n'y a pas de raison d'avoir peur. L'avitaillement arrive par bateaux et par avions dans les territoires d'Outre-mer".
►A propos des hausses de prix constatées dans certains magasins d'alimentation, elle indique : "Je suis très vigilante sur les prix. Ce n'est pas le moment d'avoir ces prix à la hausse. Si cela devait continuer, Je n’exclus pas l’idée de demander aux préfets de fixer les prix de certains produits dans le cadre de cette crise".