[DOCUMENTAIRE- Festival FIFDA] Jocelyne Beroard ouvre son coeur

La 8ème édition du Festival International de Films de la Diaspora Africaine (FIFDA) s'achève ce dimanche à Paris avec la diffusion d'un documentaire sur Jocelyn Beroard, "Jocelyne, Mi Tchè Mwen", de la cinéaste martiniquaise, Maharaki. Un long métrage où la chanteuse se confie comme rarement. 
Jocelyne Beroard, figure emblématique du groupe Kassav, a ouvert son coeur en 2017 à la réalisatrice martiniquaise Maharaki. Dans une approche intimiste, ce long métrage de 90 minutes, intitulé "Jocelyne, Mi Tche Mwen" (Voici mon coeur), évoque le parcours exceptionnel de la chanteuse, sa famille, son inspiration, les tournées du groupe Kassav, son amour inconditionnel pour le créole, mais aussi ses combats face à un vécu parfois douloureux.  

Depuis plus de 35 ans, sans pour autant abandonner sa carrière solo, Jocelyne Béroard enchante des millions de spectateurs aux quatre coins du monde. Elle fait vibrer la planète avec le zouk et a vendu des millions de disques. En 2019, le groupe Kassav fêtera son 40ème anniversaire. 
 

J’ai du plaisir à chanter, du plaisir à rencontrer les autres et leur raconter mes histoires en musique. J’aime chanter de nouvelles chansons, et en partager avec d’autres artistes. C’est un métier prenant, usant, mais tellement passionnant que je ne l’arrêterais que lorsque mon corps ne pourra plus gérer les belles notes que j’ai  beaucoup de plaisir à partager (Jocelyne Bérard netAfrique - 2014) 


Ce parcours exceptionnel, la cinéaste martiniquaise, Maharaki, le raconte dans ce long métrage et ne cache pas son admiration pour la chanteuse: 

Elle est exceptionnelle parce qu'elle est une femme engagée. Elle a permis au créole de faire le tour du monde et a donné à la communauté antillaise et à la communauté noire beaucoup de fierté. 

©la1ere




 

Festival International de Films de la Diaspora Africaine​​​​​​​ FIFDA
Pour sa huitième édition, fidèle à son intention de départ, le FIFDA propose des films inédits ou rares prenant comme sujet les diasporas africaines. Ce ne sont ainsi pas des oeuvres célébrées dans le circuit des autres festivals que sélectionnent Diarah N’Daw-Spech et Reinaldo Barroso-Spech, basés à New-York où ils dirigent Artmattan Productions (festival et diffusion de films), mais des fictions sensibles et des documentaires centrés sur le monde noir, notamment des portraits de figures historiques ou d’artistes.

Samedi 8 septembre au cinéma St André des Arts
14h00 Le Rêve Français – Part 1
15h50 Le Rêve Français – Part 2 – débat
18h20 Barrow, Freedom Fighter
20h30 Sighted Eyes, Feeling Heart – débat et réception

Dimanche 9 septembre au cinéma St André des Arts
14h00 Minga et la Cuillère Cassée
15h50 Un jour pour les Femmes – débat
18h20 Le Crime des Anges – débat

Cinéma 7 Parnassiens
18h30 Réception de Clôture
19h45 Table ronde « Noire N’est pas Mon Métier »
20h15 Jocelyne, Mi Tche Mwen – débat