Le Premier ministre s'est exprimé longuement au Sénat sur la Nouvelle-Calédonie. Edouard Philippe estime qu'il faut se recentrer sur la question du "développement économique et social" du caillou et "avoir en tête la grande instabilité qui peut s'installer en raison des référendums à venir".
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Interrogé par le sénateur Jean-Pierre Sueur (groupe Socialiste et républicains), Edouard Philippe a répondu à une nouvelle question sur la Nouvelle-Calédonie. Le sénateur qui a malencontreusement écorché le nom de Jacques Lafleur a posé une question sur le transfert des compétences et la tenue des deux référendums.
Sur le transfert des compétences, Edouard Philippe déclare : "Je n'exclus rien". Regardez ci-dessous l'ensemble de la réponse du Premier ministre au Sénat :
Comité des sages
Le Premier ministre a parlé longuement du référendum du 4 novembre se félicitant d'un scrutin qui s’est déroulé "dans des conditions remarquables". "Le résultat n’est contesté par personne", a-t-il ajouté. Le Premier ministre a remercié le Comité des sages qu’il avait lui-même créé et qui a veillé à ce que "la tonalité de la campagne respecte les accords de Matignon pris il y a 30 ans".Processus et boussole
Le processus engagé en 1988 par Jean-Marie Tjibaou, Jacques Lafleur et Michel Rocard, le processus de 1998 dont Lionel Jospin a été l’artisan, ce processus marque la volonté de créér "un rééquilibrage de l’économie en Nouvelle-Calédonie".Si c’est un succès de la démocratie c’est parce que que l’ensemble des forces politiques a souhaité que l'acte fondateur de ce processus -les accords de Matignon et de Nouméa- soit la boussole de ce processus
Maintien des référendums
Ces accords prévoient un deuxième referendum ainsi qu’un troisième. "Ce cadre n’a pas vocation à être modifié ou méconnu sauf s’il y a un consensus des forces politiques qui y conduisent", déclare encore Edouard Philippe.Développement économique et social
La vie politique s’est beaucoup concentrée sur les questions institutionnelles, ce qui a laissé de côté les questions du rééquilibrage économique et social de la Nouvelle-Calédonie, souligne le Premier ministre. "Nous devons veiller à ce que cette question soit plus centrale", déclare-t-il.
La très grande instabilité qui peut s’installer en raison des référendums à venir doit être en tête si l’on veut agir en faveur du développement économique et social de la Nouvelle-Calédonie".
Sur le transfert des compétences, Edouard Philippe déclare : "Je n'exclus rien". Regardez ci-dessous l'ensemble de la réponse du Premier ministre au Sénat :