La candidate socialiste a dévoilé les 70 propositions de son programme dans la matinée. Des mesures budgétées à 50 milliards d'euros par an.
Anne Hidalgo a contesté qu'il s'agissait pour elle de se "relancer", alors qu'elle est à la peine dans les sondages, qui la créditent d'entre 2 et 5% des intentions de vote.
"Le temps qui vient est celui de la confrontation des projets, des visions, des programmes. Vous pouvez appeler cela une relance, moi j'appelle cela simplement un processus de construction", a-t-elle lancé. "Mon programme est socialiste, écologiste, social-démocrate, social-républicain, tout me va", a-t-elle affirmé, souhaitant "réunir la France dans la justice".
Ses propositions pour les Outre-mer
L'actuelle maire de Paris dit vouloir “s’attaquer aux problèmes concrets de la vie des habitants ultramarins”. Elle propose de "restaurer la place du service public" notamment avec un "plan de rattrapage" concernant les investissements dans les infrastructures (eau, énergies renouvelables, routes).
Pour “lutter contre la vie chère”, elle promet de réduire l'octroi de mer sur certains produits essentiels.
Une "agence du retour" pourrait voir le jour si elle est élue pour "permettre aux jeunes ultramarins de revenir chez eux avec des perspectives optimales d'emploi et de vie".
Pour répondre à l'urgence climatique, Anne Hidalgo souhaite lancer un "grand plan de développement des énergies renouvelables".
Elle annonce également pêle-mêle :
- La prise en charge intégrale par la Sécurité Sociale des "frais médicaux engagés pour toutes les personnes confrontées aux conséquences de l'exposition au chlordécone".
- L'accompagnement financier des collectivités du littoral confrontées aux sargasses.
Enfin, si elle accède à l’Elysée, elle veut récréer, au sein du service public, une "chaîne dédiée aux Outre-mer".
Après l'échec de son idée de primaire à gauche, Anne Hidalgo a affiché son volontarisme. Elle indique qu’elle ira "évidemment" jusqu'au bout, avec un projet "riche, neuf et complet".