Le journal Libération avait révélé des publications "racistes et conspirationnistes "sur sa page Facebook. Sur un des posts incriminés, il avait qualifié de "vermines" et de "cafards" les habitants comoriens d’un quartier de Mamoudzou.
Le RN "pas fan de ce genre d'expressions"
Interrogé ce mercredi matin sur franceinfo, Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, s'était dit "pas fan de ce genre d'expressions" qui le "choquent". Mais "la liberté d'expression est bordée par la loi dans notre pays. Si Monsieur Hamissi doit s'exprimer ou franchit le cadre de la loi, il devra s'en expliquer", a-t-il déclaré. "Quand on met les gens à bout, il ne faut pas s'étonner qu'une expression soit un peu verte", a-t-il ajouté faisant référence à la situation à Mayotte et la présence de migrants comoriens sur l'île.
Saidali Boina Hamissi avait également écrit sur Facebook que "la soumission de la femme vient naturellement lorsqu’elle se sent aimée, protégée et valorisée par son mari". La porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, avait condamné sur LCI "des propos extrêmement graves et dangereux à l’endroit des femmes". Par ailleurs, Saidali Boina Hamissi avait également qualifié Poutine de "visionnaire" en mars 2022.
Sébastien Chenu a précisé un peu avant le retrait du candidat de la liste RN sur franceinfo ce mercredi que le Rassemblement national allait "regarder avec attention ses déclarations". C'est donc chose faite.