Elle s'appelait Jeanne Duval et fut la muse de Charles baudelaire

C’est en 1842 que Charles Baudelaire croise la route de Jeanne Duval qui deviendra sa muse.
Avec la muse noire de Charles Baudelaire, l'ethno-psychanayste Simonne Henry Valmore remet en selle cette muse aux origines floues, caribéennes, voire réunionnaise

 La muse noire de Charles Baudelaire (les 3 Colonnes) de Simonne Henry Valmore. C’est en 1842 que Charles Baudelaire croise la route de Jeanne Duval, une métisse dont on ne sait à peu près rien de sûr, sauf qu’elle entretint une relation durable mais tumultueuse avec le poète. Etait-elle originaire d’Haïti, de Saint-Barthélémy ou de l’île de La Réunion ? Nul n’a pu le dire. En revanche, les exégètes s’accordent pour dire que l’égérie inspira nombre de poèmes à Charles Baudelaire. En 2021, pour le bicentenaire de sa naissance, Raphaël Confiant nous livrait "la muse ténébreuse de Charles Baudelaire." C’est au tour de Simonne Henry Valmore de nous livrer  "la muse noire de Charles Baudelaire". Si Confiant nous détaille par le menu le parcours de Jeanne Duval, sa compatriote Henri-Valmore, le fait à touches très cosmétiques. Et choisit de s’appesantir plutôt sur la zone des cinquante pas, aujourd’hui les cinquante pas géométriques, qui prit son origine en Martinique au XVIIe siècle. La liaison entre cette notion et Jeanne Duval peut paraitre audacieuse. L’ethnopsychanalyste démontre à tout le moins une fine connaissance de cette partie de terre inaliénable dont le principe est toujours en vigueur.