Lorsqu’elle était petite, Maïmoun passait ses journées à admirer le contraste entre le bleu de l’océan et le vert de la mangrove, qu’elle pouvait apercevoir depuis le grillage de son école de Koungou Plage. À présent, ce beau tableau n’est plus qu’un souvenir pour la jeune femme qui a vu la mangrove se détériorer avant de complètement disparaitre en l’espace de quelques années.
Aujourd’hui Maïmoun n’est plus une enfant, elle est âgée de 29 ans et a décidé de prendre les choses en main : se battre pour préserver Mayotte et son écosystème.
En 2021, elle a créé l’association Amany, dans le but de restaurer la mangrove de Koungou avec l’aide de la population locale. Elle est aussi chargée de l’association Randoclean, qui organise des évènements sportifs et écologiques comme le nettoyage des plages.
Maïmoun est donc aux avant-postes du changement climatique et de ses conséquences. Disparition de la mangrove, déchets, érosion du littoral… son rôle de vigie “En 1ère ligne” sera de nous emmener sur le terrain et nous expliquer quelles solutions sont mises en place à Mayotte contre ces problèmes, comme elle l’expose dans la vidéo en haut de l’article.
“En 1ère ligne”, c’est notre réseau de vigies ultramarines aux avant-postes des changements climatiques. Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint-Pierre et Miquelon, La Réunion, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis et Futuna… Neuf personnes, issues de la société civile, racontent au quotidien les conséquences concrètes du réchauffement climatique sur leurs territoires. Des vigies également en première ligne des solutions qui vous feront aussi découvrir celles et ceux qui pensent, innovent, combattent et se mobilisent pour endiguer ces phénomènes.