Prévu à l'origine vendredi depuis Kourou, le tir a été reporté à samedi, puis repoussé à ce dimanche soir heure de Paris en raisons des conditions météorologiques. Une fois dans l'espace, il surveillera la Terre pour détecter de déversements d'hydrocarbures dans les océans.
Le tir de la fusée russe Soyouz, prévu à l'origine vendredi depuis la Guyane française et reporté une première fois à samedi, a été de nouveau repoussé à dimanche en raisons des conditions météorologiques, a annoncé la société Arianespace dans un communiqué. "Les dernières conditions météorologiques observées indiquent un rouge météo" à l'heure prévue pour le lancement de samedi, indique Arianespace dans un communiqué. Le décollage du lanceur depuis le Centre spatial guyanais (CSG) est désormais fixé à 18H02 heure de Kourou (21H02 GMT) dimanche. La mission doit durer quatre heures.
Soyouz doit envoyer dans l'espace le satellite européen Sentinel-1B, frère jumeau de Sentinel-1A lancé il y a deux ans et un microsatellite français Microscope qui entend mettre à l'épreuve un principe de la théorie d'Einstein. La mission Sentinel-1 consiste en une paire de satellites (1-A et 1-B) équipés chacun d'un radar sophistiqué et capable de fournir des images de la surface de la Terre de jour comme de nuit, quelles que soient les conditions météorologiques.
Une fois que Sentinel-1B aura été placé sur l'orbite visée à une altitude d'environ 686 km, il scrutera chaque zone de la Terre tous les six jours. Cette mission fait partie de l'ambitieux programme Copernicus de l'Union européenne, pour la surveillance de l'environnement. Il comprend plusieurs types de satellites Sentinel appelés à fonctionner par paire.
Le microsatellite français Microscope espère trouver une brèche dans la théorie de la Relativité générale élaborée par Albert Einstein il y a un siècle. Microscope est chargé de tester dans le vide et dans l'espace l'universalité de la chute libre, avec une précision 100 fois meilleure que sur la Terre. La fusée russe doit également embarquer trois "Cube-Sats", des nano-satellites en forme de cube, mis au point par des étudiants européens dans le cadre du programme "Fly Your Satellite" de l'ESA qui vise à stimuler les vocations scientifiques.
Soyouz doit envoyer dans l'espace le satellite européen Sentinel-1B, frère jumeau de Sentinel-1A lancé il y a deux ans et un microsatellite français Microscope qui entend mettre à l'épreuve un principe de la théorie d'Einstein. La mission Sentinel-1 consiste en une paire de satellites (1-A et 1-B) équipés chacun d'un radar sophistiqué et capable de fournir des images de la surface de la Terre de jour comme de nuit, quelles que soient les conditions météorologiques.
Surveillance de l'environnement
Au-dessus des mers et des océans, le satellite fournit des images pour dresser des cartes des glaces ou détecter d'éventuels déversements d'hydrocarbures. Au-dessus des terres, il permet d'observer l'utilisation des sols et de surveiller les glissements de terrain. La mission doit aussi permettre de réagir plus rapidement en cas d'inondations ou de séismes.Une fois que Sentinel-1B aura été placé sur l'orbite visée à une altitude d'environ 686 km, il scrutera chaque zone de la Terre tous les six jours. Cette mission fait partie de l'ambitieux programme Copernicus de l'Union européenne, pour la surveillance de l'environnement. Il comprend plusieurs types de satellites Sentinel appelés à fonctionner par paire.
Le microsatellite français Microscope espère trouver une brèche dans la théorie de la Relativité générale élaborée par Albert Einstein il y a un siècle. Microscope est chargé de tester dans le vide et dans l'espace l'universalité de la chute libre, avec une précision 100 fois meilleure que sur la Terre. La fusée russe doit également embarquer trois "Cube-Sats", des nano-satellites en forme de cube, mis au point par des étudiants européens dans le cadre du programme "Fly Your Satellite" de l'ESA qui vise à stimuler les vocations scientifiques.