En Outre-mer, "la campagne de vaccination va s'accélérer et s'amplifier au même rythme que sur tout le territoire", assure Gabriel Attal

A l'issue du Conseil des ministres de ce mercredi 27 janvier, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a assuré que la campagne de vaccination allait "s'accélerer" et "s'amplifier" dans les territoires ultramarins, où la part de population vaccinée est moindre par rapport à l'Hexagone.

"Nous permettons la vaccination pour les Français sur le territoire et ça vaut évidemment pour tous les Français sur tous les territoires de la République", a répondu Gabriel Attal, interrogé à l'issue du Conseil des ministres sur les lenteurs de la campagne vaccinale Outre-mer, ce mercredi 27 janvier.

Evoquant des "réalités démographiques et géographiques différentes", le porte-parole du gouvernement a expliqué que les taux plus faibles de vaccination dans les Outre-mer s'expliquaient par une population plus jeune. L'âge moyen est de 33 ans en moyenne en Outre-mer, contre 42 dans l'Hexagone. "Nous avons démarré la campagne de vaccination sur les plus fragiles, notamment les résidents des maisons de retraite et il y a très peu voire pas de maisons de retraite dans certains territoires évoqués."

Moins de 10 000 personnes vaccinées en Outre-mer 

La campagne de vaccination a débuté à La Réunion, en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie ainsi qu'à Saint-Martin et Saint-Barthélemy depuis plusieurs jours. Lundi, elle a également débuté à Mayotte. Environ 64 000 doses ont été ou seront livrées en Outre-mer, sauf à Wallis et Futuna qui n'a pas annoncé pour le moment de stratégie vaccinale. 

 

Plusieurs scénarios de lutte

Saluant le concours logistique de l'armée qui a permis l'acheminement des doses et des supers congélateurs de stockage des vaccins, Gabriel Attal a assuré que la campagne de vaccination allait "s'accélérer et s'amplifier au même rythme que sur tout le territoire" dans les Outre-mer.

Enfin, le porte-parole du gouvernement a expliqué que le couvre-feu à 18h, ne freinait "pas suffisamment" la circulation du virus "pour être considéré pleinement efficace face au défi sanitaire". A Mayotte par exemple, où il est en place depuis le 21 janvier, on constate comme au niveau national une hausse des admissions à l'hôpital et notamment en réanimation, malgré la mesure. Pour faire face, "différents scénarios sont envisagés" et des analyses complémentaires ont été commandées par le gouvernement. "Le quoiqu'il en coûte est et restera notre ligne", a expliqué Gabriel Attal.

Le compte-rendu du Conseil des ministres du mercredi 27 janvier :