Le corps électoral est au coeur des enjeux en Nouvelle-Calédonie où toutes les crises depuis les années 1980, à des degrés divers de gravité, ont eu pour origine cette problématique. Edouard Philippe, le Premier ministre se rendra du 30 novembre au 6 décembre sur le caillou.
Symbolique, l'image avait fait le tour de monde. Le 18 novembre 1984, Eloi Machoro, brisait une urne avec une hache. Par ce geste, qui mettra le feu aux poudres sur le Caillou pour plusieurs années, le guérillero kanak exprimait l'opposition des indépendantistes au nouveau statut proposé par le gouvernement de l'époque. Jugées insuffisantes, les restrictions au corps électoral nourrissaient la colère des Kanak.
Trois ans plus tard, en 1987, le FLNKS appelait au boycott du référendum d'autodétermination organisé par le gouvernement de Jacques Chirac, au motif qu'il est ouvert à toute personne résidant depuis au minimum trois ans sur l'île. Les indépendantistes voulaient le restreindre aux Calédoniens ayant au moins un des deux parents nés dans l'archipel.
Trois ans plus tard, en 1987, le FLNKS appelait au boycott du référendum d'autodétermination organisé par le gouvernement de Jacques Chirac, au motif qu'il est ouvert à toute personne résidant depuis au minimum trois ans sur l'île. Les indépendantistes voulaient le restreindre aux Calédoniens ayant au moins un des deux parents nés dans l'archipel.