1.388 cas de dengue ont été confirmés depuis le début de l'année à La Réunion. Une telle propagation du virus ne s'était pas vue depuis la fin des années 1970.
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L'épidémie de dengue qui sévit actuellement sur l'île de La Réunion, "s'intensifie dans l'ouest et le sud", a annoncé mardi la préfecture, avec "un total de 1.388 cas confirmés depuis le début de l'année".
Depuis le début de l'année 2017, "on dénombre 1.482 cas autochtones de dengue, dont 49 ont été hospitalisés", ajoute-t-elle. La dengue est transmise à l'homme par l'albopictus, communément appelé moustique tigre en raison de ses rayures.
"Les actions de lutte anti-vectorielle se renforcent dans les zones touchées et les actions de sensibilisation se multiplient pour impliquer la population dans la lutte contre les moustiques", assure la préfecture.
Le moustique tigre a aussi été à l'origine de la grande épidémie de chikungunya qui, entre 2005 et 2006, a touché 260.000 personnes dont 225 mortellement.
396 nouveaux cas en une semaine
"Après une circulation inhabituelle à bas bruit du virus de la dengue en 2017, y compris durant l'hiver austral, le nombre de cas de dengue est en augmentation depuis le début de l'année 2018", souligne la préfecture dans un communiqué, précisant qu'au cours de la semaine dernière (du 9 au 15 avril), "396 cas de dengue ont été signalés par les laboratoires de ville et hospitaliers".Depuis le début de l'année 2017, "on dénombre 1.482 cas autochtones de dengue, dont 49 ont été hospitalisés", ajoute-t-elle. La dengue est transmise à l'homme par l'albopictus, communément appelé moustique tigre en raison de ses rayures.
"Les actions de lutte anti-vectorielle se renforcent dans les zones touchées et les actions de sensibilisation se multiplient pour impliquer la population dans la lutte contre les moustiques", assure la préfecture.
Propagation inédite depuis la fin des années 1970
Une telle propagation de la dengue ne s'était pas vue depuis la fin des années 1970. Un tiers du département avait alors été touché. Depuis, la maladie connaissait "une petite circulation" avec une pointe à 228 cas en 2004, selon l'Agence régionale de santé.Le moustique tigre a aussi été à l'origine de la grande épidémie de chikungunya qui, entre 2005 et 2006, a touché 260.000 personnes dont 225 mortellement.