Ce match sent le piège à plein nez pour l'équipe de France : les Bleus doivent éviter une sortie de leur Euro, dimanche (21h00) en quart de finale face à la surprenante Islande, qui a ébahi la planète football en faisant chuter l'Angleterre.
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Il n'y a pas si longtemps, croiser la route des Islandais n'aurait pas donné de sueurs froides au camp tricolore. Mais les Vikings sont devenus les nouveaux chouchous de l'Europe en mettant l'Angleterre à genoux (2-1 en 8e) et rêvent d'un exploit contre le pays-hôte, qui ne peut se permettre de les sous-estimer.
Le monde a appris à prononcer les noms de Kolbeinn Sigthorsson, Gylfi Sigurdsson, Birkir Bjarnason ou Aron Gunnarsson, joueurs clés de cette équipe rafraîchissante. La fièvre du ballon rond a soudainement gagné l'île nordique de 330.000 habitants, où le maillot de la sélection nationale est en rupture de stock. Les estimations varient pour savoir combien d'Islandais ont fait le déplacement en France : 10.000, 20.000, 50.000 ? Environ 30.000 sont en tout cas attendus devant l'écran géant installé à Reykjavik, la capitale. Soit 10% de la population !
Une façon de mettre un peu plus la pression sur les Bleus, qui savent qu'une élimination à ce stade de l'épreuve et face à un tel adversaire représenterait un échec d'anthologie. La demi-finale est l'objectif minimum du pays organisateur, qui rêve de rééditer les sacres à domicile de 1984 (l'Euro de Platini) et de 1998 (le Mondial de Zidane). La France n'a plus atteint le dernier carré d'une grande compétition depuis la Coupe du monde 2006. Une élimination par l'Islande marquerait une cruelle régression par rapport au Mondial 2014 (défaite en quart de finale contre le futur champion du monde allemand).
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A ce titre, le gardien français devra avoir particulièrement à l'oeil Samuel Umtiti, fortement pressenti pour pallier la suspension d'Adil Rami en défense centrale. A 22 ans, le futur joueur du FC Barcelone devrait connaître son baptême du feu international dans un quart de finale de Championnat d'Europe. Un sacré coup de poker de la part de Deschamps.
Une fois de plus, on attendra aussi le réveil de Paul Pogba qui ne s'est distingué pour l'instant que par un geste polémique assimilé à un bras d'honneur à la fin de France-Albanie (2-0) au 1er tour et un penalty concédé au bout de deux minutes en 8e de finale face à l'Eire (2-1). A moins que le salut ne vienne encore des pieds de Dimitri Payet (2 buts) et d'Antoine Griezmann (3 buts) pour éviter aux Bleus une catastrophe de grande ampleur.
Le monde a appris à prononcer les noms de Kolbeinn Sigthorsson, Gylfi Sigurdsson, Birkir Bjarnason ou Aron Gunnarsson, joueurs clés de cette équipe rafraîchissante. La fièvre du ballon rond a soudainement gagné l'île nordique de 330.000 habitants, où le maillot de la sélection nationale est en rupture de stock. Les estimations varient pour savoir combien d'Islandais ont fait le déplacement en France : 10.000, 20.000, 50.000 ? Environ 30.000 sont en tout cas attendus devant l'écran géant installé à Reykjavik, la capitale. Soit 10% de la population !
Rien à perdre
Le bizuth de l'Euro a déjà remporté son pari au-delà de toutes espérances et va défier la France en n'ayant rien à perdre. "Lorsqu'on est outsider, il faut user de toutes ses qualités, il faut être détendu et avoir confiance en soi. Je suis persuadé que nous n'avons pas encore vu le meilleur de l'Islande", glisse Heimir Hallgrimsson, dentiste de métier et adjoint du sélectionneur suédois de l'Islande Lars Lagerbäck. Pour Lagerbäck, "l'important c'est d'entrer sur le terrain en étant convaincu de gagner ce match."Une façon de mettre un peu plus la pression sur les Bleus, qui savent qu'une élimination à ce stade de l'épreuve et face à un tel adversaire représenterait un échec d'anthologie. La demi-finale est l'objectif minimum du pays organisateur, qui rêve de rééditer les sacres à domicile de 1984 (l'Euro de Platini) et de 1998 (le Mondial de Zidane). La France n'a plus atteint le dernier carré d'une grande compétition depuis la Coupe du monde 2006. Une élimination par l'Islande marquerait une cruelle régression par rapport au Mondial 2014 (défaite en quart de finale contre le futur champion du monde allemand).
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Pression
Encore faut-il que les joueurs évacuent une pression qui les a paralysés depuis le début de l'Euro et semble être à l'origine de leurs entames de match plus que poussives. Jusqu'ici, ils s'en sont toujours sortis mais "à un moment, ça peut ne pas passer", a averti Deschamps samedi. "Les différences se font au mental", a jugé le capitaine Hugo Lloris. "On manque peut-être de régularité, d'intensité, mais au final on arrive à gagner les matches, grâce au collectif, parfois grâce au changement de système, parfois grâce aux changements de joueur. C'est la force de cette équipe."A ce titre, le gardien français devra avoir particulièrement à l'oeil Samuel Umtiti, fortement pressenti pour pallier la suspension d'Adil Rami en défense centrale. A 22 ans, le futur joueur du FC Barcelone devrait connaître son baptême du feu international dans un quart de finale de Championnat d'Europe. Un sacré coup de poker de la part de Deschamps.
Une fois de plus, on attendra aussi le réveil de Paul Pogba qui ne s'est distingué pour l'instant que par un geste polémique assimilé à un bras d'honneur à la fin de France-Albanie (2-0) au 1er tour et un penalty concédé au bout de deux minutes en 8e de finale face à l'Eire (2-1). A moins que le salut ne vienne encore des pieds de Dimitri Payet (2 buts) et d'Antoine Griezmann (3 buts) pour éviter aux Bleus une catastrophe de grande ampleur.