Dans une ambiance de match de football, le Réunionnais Melvyn Richardson et ses coéquipiers n'ont pas raté leur entrée en lice. Devant les 53.586 supporters présents au stade de Düsseldorf en Allemagne, l'équipe de France s'est facilement défaite de la Macédoine du Nord 39 à 29 en ouverture de l'Euro (organisé en Allemagne du 10 au 28 janvier 2024).
En quête de leur premier succès européen depuis 2014, les hommes du sélectionneur Guillaume Gilles ont semblé tétanisés en début de partie, avant de lâcher les gaz. Face à une opposition peu relevée, mais solidaire, les Bleus ont pris l'avantage crescendo en première mi-temps. À la pause, le score était de 17 à 13.
En seconde mi-temps, les Français ont déroulé leur jeu tout en maîtrise sans se faire peur. Les champions Olympiques en titre s'imposent avec 10 points d'écart, 39 à 29. "C'était important d'entrer dans cette poule avec deux points contre l'équipe qui avait le moins de références sur la scène internationale. C'est un match inaugural qui n'est jamais simple. Ça s'est vu dans le jeu, avec des phases où on a eu beaucoup trop de déchets à mon goût, mais quand on voit la prestation d'ensemble, c'est bien", a commenté Guillaume Gilles en fin de match.
Kounkoud dans le coup, Richardson assure
Il ne devait pas être du voyage pour l'Allemagne, pourtant, mercredi soir à Düsseldorf, le Réunionnais Benoît Kounkoud a livré une prestation honorable. Crédité de la note de six sur dix dans le journal L'Équipe, il s'est démené comme un beau diable sur son aile. En 26 minutes de jeu, il a démontré à son sélectionneur qu'il est bien plus qu'un second choix. Son compatriote réunionnais, Melvyn Richardson, lui, n'a pas la même pression. Joueur cadre de l'équipe du haut de ses 26 ans, il a livré une prestation tout en sobriété, mais efficace, à l'image de l'équipe de France.
Dimanche, les Bleus affronteront la Suisse (défait par l'Allemagne 27 à 14) avant de défier le pays hôte, l'Allemagne, mardi 16 janvier. Ce premier tour devrait se conclure à priori sans encombre pour les Français, toujours en quête de leur premier sacre européen depuis 2014. Ça commence à faire long pour une équipe habituée à truster les premières places.