Le spectacle musical "Figures de femmes totem des Outre-mer" a lieu ce mercredi soir au Grand Rex à Paris, en hommage aux grandes figures féminines qui ont marqué l’histoire de ces régions. Jocelyne Béroard, Tanya Saint-Val, Christine Salem et Rokia Traoré seront sur scène, entre autres.
Après l’installation des "Femmes totem" au Musée de l’homme à Paris du 8 au 19 mars, associé à des rencontres littéraires, le spectacle musical dans la salle prestigieuse du Grand Rex à Paris ce mercredi (20h) est le point d’orgue des hommages rendus aux femmes des Outre-mer ce mois-ci. Des figures emblématiques de la scène ultramarine seront présentes : Jocelyne Béroard, Tanya Saint-Val, Sylviane Cedia, Christine Salem, Tyssia et Adèle Lebon, plus la participation exceptionnelle de Rokia Traoré, James Germain et Lisa Simone. Elles feront découvrir au public la richesse et la créativité des cultures d'Outre-mer autour du zouk, de la soul, du jazz, et de la musique africaine.
«C’est une reconnaissance indispensable et nécessaire pour le socle national», expliquait Chantal Clem, présidente de l'association Couleurs Karayb et initiatrice du projet "Figures de femmes totem des Outre-mer", à Martinique La1ere en février. «Il y a une espèce de ségrégation culturelle et osons dire les mots. Nos artistes, aussi méritants, aussi talentueux, ils sont encore enfermés dans des cases. Une case exotique, folklorique, ceux des Français d’ailleurs et de là-bas au-delà des mers ».
«Cette unité nationale, elle ne s’affirme pas, elle ne se confirme pas, elle ne se manifeste pas réellement dans l’accès aux lieux de culture et de l’accès à tous les médias nationaux. Nous sommes encore encartés et confinés. Nous avons encore un travail à accomplir. Nous sommes obligés de conquérir des lieux républicains», ajoutait Chantal Clem. «J’attends du public qu’il vienne nombreux, il ne faut pas que nous rations cela. Il faut que ce soit une manifestation de la magnificence des Outre-mer. Il faut un engouement et une fièvre.»
«C’est une reconnaissance indispensable et nécessaire pour le socle national», expliquait Chantal Clem, présidente de l'association Couleurs Karayb et initiatrice du projet "Figures de femmes totem des Outre-mer", à Martinique La1ere en février. «Il y a une espèce de ségrégation culturelle et osons dire les mots. Nos artistes, aussi méritants, aussi talentueux, ils sont encore enfermés dans des cases. Une case exotique, folklorique, ceux des Français d’ailleurs et de là-bas au-delà des mers ».
«Cette unité nationale, elle ne s’affirme pas, elle ne se confirme pas, elle ne se manifeste pas réellement dans l’accès aux lieux de culture et de l’accès à tous les médias nationaux. Nous sommes encore encartés et confinés. Nous avons encore un travail à accomplir. Nous sommes obligés de conquérir des lieux républicains», ajoutait Chantal Clem. «J’attends du public qu’il vienne nombreux, il ne faut pas que nous rations cela. Il faut que ce soit une manifestation de la magnificence des Outre-mer. Il faut un engouement et une fièvre.»