Selon les chiffres de l'année 2016 publiés par l'Insee ce jeudi 13 décembre, la fécondité a baissé en France, sauf dans certains départements d'Outre-mer dont la Guyane affiche la plus forte hausse.
Les ultramarins, champions de la fécondité ? Ils sont en tout cas les seuls Français à voir leur taux de fécondité augmenter entre 2015 et 2016, selon les derniers chiffres publiés par l'Insee. Au niveau national, les femmes ont eu 1,92 enfants en moyenne en 2016, alors qu'il y a eu 1,95 naissances par mère en moyenne en 2015.
Du côté des régions d'Outre-mer, Mayotte arrive en tête avec 5,01 enfant par femme en moyenne en 2016 (+ 1,21%) par rapport à 2015). Mais la Guyane affiche la plus forte hausse avec 3,62 bébés par femme en moyenne en 2016, contre 3,46 l'année précédente. Viennent derrière deux régions avec des taux stables : la Guadeloupe (+ 0,95%) et la Réunion (- 0,82%). Seule la Martinique affiche une baisse plus prononcée avec 1,91 naissances par femme en 2016 contre 1,95 en 2015.
Selon l'Insee, la fécondité est liée au niveau de vie des femmes. Ainsi, bien que la baisse concerne tous les niveaux de vie et tous les âges, les femmes les plus modestes ont tout de même plus d'enfants que les femmes plus aisées. Une donnée transposable à l'Outre-mer où les taux de pauvreté sont particulièrement élevés.
Le département de La Réunion affiche ainsi le plus fort taux pour l’année 2015, selon les derniers chiffres publiés par l’Insee, avec 40,4% de la population vivant sous le seuil de pauvreté (entre 855 et 1026 euros par mois). La Martinique arrive en seconde position avec un taux de pauvreté estimé à 30,9%. En revanche, il n’existe pas de données pour la pauvreté pour Mayotte, la Guadeloupe et la Guyane.
L'étude publiée par l'Insee met également en évidence pour l'année 2016 une hausse de la fécondité chez les femmes immigrées. Selon le dernier décompte réalisé par l'Insee, la France (hors Mayotte) comptait en 2015 6,2 millions d'immigrés, soit 9,3% de la population totale. Sur les départements concernés par la hausse de la fécondité, seule la Guyane figure parmi les régions avec les parts les plus élevées d'immigrés dans la population. La Martinique, la Guadeloupe et la Réunion affichaient des taux inférieurs à 5%.
A Mayotte, un peu plus de la moitié des adultes de 18 à 79 ans qui y résident n'y sont pas nés, toujours selon l'Insee.
A l'échelle nationale, toutes les régions affichent une baisse ou la stabilité du taux de fécondité pour l'année 2016. Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Hauts-de-France sont les plus impactées : - 0,6 bébés en moyenne par femme par rapport à l'année précédente. C'est la première baisse générale depuis 2015, après neuf années relativement stables, selon l'Insee.
Pour l'année 2016, la moyenne d'âge des femmes françaises à la naissance d'un enfant, qu'il soit le premier ou non, était de 30,5 ans.
Du côté des régions d'Outre-mer, Mayotte arrive en tête avec 5,01 enfant par femme en moyenne en 2016 (+ 1,21%) par rapport à 2015). Mais la Guyane affiche la plus forte hausse avec 3,62 bébés par femme en moyenne en 2016, contre 3,46 l'année précédente. Viennent derrière deux régions avec des taux stables : la Guadeloupe (+ 0,95%) et la Réunion (- 0,82%). Seule la Martinique affiche une baisse plus prononcée avec 1,91 naissances par femme en 2016 contre 1,95 en 2015.
Pauvreté
Selon l'Insee, la fécondité est liée au niveau de vie des femmes. Ainsi, bien que la baisse concerne tous les niveaux de vie et tous les âges, les femmes les plus modestes ont tout de même plus d'enfants que les femmes plus aisées. Une donnée transposable à l'Outre-mer où les taux de pauvreté sont particulièrement élevés.
Le département de La Réunion affiche ainsi le plus fort taux pour l’année 2015, selon les derniers chiffres publiés par l’Insee, avec 40,4% de la population vivant sous le seuil de pauvreté (entre 855 et 1026 euros par mois). La Martinique arrive en seconde position avec un taux de pauvreté estimé à 30,9%. En revanche, il n’existe pas de données pour la pauvreté pour Mayotte, la Guadeloupe et la Guyane.
Immigration
L'étude publiée par l'Insee met également en évidence pour l'année 2016 une hausse de la fécondité chez les femmes immigrées. Selon le dernier décompte réalisé par l'Insee, la France (hors Mayotte) comptait en 2015 6,2 millions d'immigrés, soit 9,3% de la population totale. Sur les départements concernés par la hausse de la fécondité, seule la Guyane figure parmi les régions avec les parts les plus élevées d'immigrés dans la population. La Martinique, la Guadeloupe et la Réunion affichaient des taux inférieurs à 5%.
A Mayotte, un peu plus de la moitié des adultes de 18 à 79 ans qui y résident n'y sont pas nés, toujours selon l'Insee.
Le reste de la France en baisse
A l'échelle nationale, toutes les régions affichent une baisse ou la stabilité du taux de fécondité pour l'année 2016. Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Hauts-de-France sont les plus impactées : - 0,6 bébés en moyenne par femme par rapport à l'année précédente. C'est la première baisse générale depuis 2015, après neuf années relativement stables, selon l'Insee.
Pour l'année 2016, la moyenne d'âge des femmes françaises à la naissance d'un enfant, qu'il soit le premier ou non, était de 30,5 ans.