Un an après la victoire de la gauche aux municipales en Guadeloupe, les chances de la droite aux départementales sont bien maigres. Les élections se dérouleront les 22 et 29 mars prochains dans 21 nouveaux cantons, redessinés pour l'occasion.
Les 22 et 29 mars prochains, les Guadeloupéens sont appelés à élire leurs futurs conseillers départementaux (ex-conseillers généraux). Sauf cataclysme politique, et à en croire les bons résultats de la gauche aux municipales il y a un an, le conseil départemental devrait rester à gauche. Dans certains cantons, tels que Les Abymes-2, Petit-Bourg ou Petit-Canal, il n'y a même pas de candidat étiqueté à droite. A noter que le Front national présente deux binômes : l'un dans le canton de Capesterre-Belle-Eau, l'autre à Saint-François.
Source : le site officiel des élections départementales en Guadeloupe.
Un binôme sera considéré comme élu dès le premier tour, le dimanche 22 mars, s’il remporte plus de 50 % des suffrages exprimés (et au moins un quart des électeurs inscrits).
Second tour
Si aucun des binômes de candidats ne parvient à atteindre ce score, un second tour aura lieu le dimanche 29 mars.
Les deux binômes arrivés en tête au premier tour pourront s'y présenter, ainsi que les éventuels autres binômes qui avaient obtenu plus de 12,5 % des électeurs inscrits.
Le binôme qui obtient le plus grand nombre de voix (majorité relative) au second tour est élu.
Après l'élection
Une fois élus, les deux membres du binôme exercent leur mandat indépendamment l’un de l’autre. Ils sont élus pour une durée de 6 ans.
Source : ministère de l'Intérieur.
La Guadeloupe, future collectivité unique ?
L'actuel président du conseil, le sénateur Jacques Gillot (Guadeloupe unie, socialisme et réalités), se présente dans le canton du Gosier (en binôme avec France Lise Montout). Voilà des mois qu'il est en froid avec Victorin Lurel, ex-ministre des Outre-mer et actuel président de la région Guadeloupe. Principal point d'achoppement : Jacques Gillot réclame un référendum sur la fusion de la région et du département, comme en Martinique et en Guyane. "Mon projet, c'est la collectivité unique", clame-t-il. Un projet avec lequel Victorin Lurel n'est pas - du tout - d'accord (voir cet article de Guadeloupe 1ère sur le "combat des chefs"). Pour rappel, en 2003, les Guadeloupéens avaient rejeté la création d'une collectivité unique. Ils n'ont plus été consultés depuis.Les élections en quelques chiffres
Si le nombre de cantons a fondu, passant de 40 à 21, le futur conseil départemental de la Guadeloupe comptera deux conseillers supplémentaires (voir notre infographie ci-dessous). La raison à cela ? L'élection de binômes homme-femme au sein de chaque canton. Pour en savoir plus sur les modalités du vote, consultez ce "mode d'emploi" publié par Guadeloupe 1ère.
Bonus : les trésors de pédagogie déployés par le conseil général
Les départementales, comment ça marche ?
Premier tourUn binôme sera considéré comme élu dès le premier tour, le dimanche 22 mars, s’il remporte plus de 50 % des suffrages exprimés (et au moins un quart des électeurs inscrits).
Second tour
Si aucun des binômes de candidats ne parvient à atteindre ce score, un second tour aura lieu le dimanche 29 mars.
Les deux binômes arrivés en tête au premier tour pourront s'y présenter, ainsi que les éventuels autres binômes qui avaient obtenu plus de 12,5 % des électeurs inscrits.
Le binôme qui obtient le plus grand nombre de voix (majorité relative) au second tour est élu.
Après l'élection
Une fois élus, les deux membres du binôme exercent leur mandat indépendamment l’un de l’autre. Ils sont élus pour une durée de 6 ans.
Source : ministère de l'Intérieur.