A Mayotte, des employés des stations Total se sont mis en grève, vendredi 11 août. Ils réclament une évolution de leurs rémunérations et de meilleures conditions de travail. Les problèmes d'approvisionnement ont commencé dans l'île.
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Des employés de Total à Mayotte se sont mis en grève, vendredi 11 août, pour réclamer une évolution de leurs rémunérations et de meilleures conditions de travail, entraînant d'importants problèmes d'approvisionnement.
Selon elle, des négociations avec la direction, qui a notamment proposé un droit de remise sur le prix du gaz sans en préciser le montant, ont déçu les salariés.
Un prochain rendez-vous pour poursuivre les discussions est fixé au 17 août, a-t-on indiqué de source syndicale. Sollicitée par la presse, la direction n'a pas souhaité s'exprimer.
A l'issue d'une réunion avec des représentants de la société Total et des services de l'Etat concernés, la préfecture a indiqué dans un communiqué avoir pris deux décrets. L'un visant à établir "une liste des véhicules prioritaires, notamment des services de santé et de sécurité, qui pourront être approvisionnés selon des modalités précises", l'autre interdisant temporairement "l'approvisionnement et le stockage de carburants dans des bidons et jerricans" pour "des raisons de sécurité".
Stations bloquées
Les stations d'essence de l'île sont restées fermées à l'exception de deux, à Kaweni et Majicavo, prises d'assaut par les automobilistes et les motocyclistes, a constaté le correspondant de l'AFP. Des salariés ont bloqué au dépôt la sortie des camions citernes chargés de les approvisionner en carburant, selon des sources syndicales.Conditions de travail
Les grévistes de Total Mayotte protestent contre une détérioration de leurs conditions de travail. "Que ce soit au siège de Total Mayotte, en station service, en dépôt de carburant, nous constatons que ces conditions de travail sont devenues pitoyables", a déclaré à la presse Patricia Mandine, secrétaire du CHSCT (Commission d' Hygiène et de Sécurité).Selon elle, des négociations avec la direction, qui a notamment proposé un droit de remise sur le prix du gaz sans en préciser le montant, ont déçu les salariés.
Les discussions
Un prochain rendez-vous pour poursuivre les discussions est fixé au 17 août, a-t-on indiqué de source syndicale. Sollicitée par la presse, la direction n'a pas souhaité s'exprimer.
A l'issue d'une réunion avec des représentants de la société Total et des services de l'Etat concernés, la préfecture a indiqué dans un communiqué avoir pris deux décrets. L'un visant à établir "une liste des véhicules prioritaires, notamment des services de santé et de sécurité, qui pourront être approvisionnés selon des modalités précises", l'autre interdisant temporairement "l'approvisionnement et le stockage de carburants dans des bidons et jerricans" pour "des raisons de sécurité".