Vêtus de noir et cagoulés, le "collectif des 500 frères" a violemment interrompu la conférence internationale de la Convention de Carthagène qui se tenait en Guyane. Les manifestants ont demandé à Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, d'agir pour "arrêter la violence".
Entre quarante et cinquante hommes vêtus de noir ont pénétré dans l'enceinte de la CTG, Collectivité Territoriale de Guyane, ce vendredi 17 mars, alors que se tenait la conférence internationale sur la convention de Carthagène en présence de Ségolène Royal. La ministre de l'Ecologie devait défendre la protection du milieu marin de la région des Caraïbes, en présence des représentants de pays de la zone, tels que les Etats-Unis, les Bahamas, la République dominicaine ou encore le Guyana.
Le collectif a profité de la visite de la ministre dans le département pour lui demander d'agir pour "arrêter la violence". Depuis l'aube, les membres du collectif ont bloqué plusieurs consulats dont celui du Suriname et du Brésil. Ils exigent de ces pays voisins qu'ils "reprennent leurs délinquants".
Selon Rodolphe Alexandre, les conséquences de cette action seront graves. "Je ne sais pas comment on pourra rattraper cette image, a déclaré le président de la collectivité territoriale sur Guyane 1ère. Les gens ont pensé que c'était un mouvement terroriste à cause des cagoules. Autant je suis ému, autant des délégations sont totalement touchées".
T-shirts noirs et cagoules
La conférence initialement prévue a été interrompue dans la matinée par l'irruption de plusieurs dizaines d'hommes vêtus de T-shirts noirs et cagoulés dans l'enceinte de la CTG."Nous ne sommes pas des méchants. Vous êtes en sécurité avec nous, ce n'est pas la peine d'appeler des renforts", ont-il assuré le visage dissimulé à la ministre de l'Ecologie, qui les écoutait aux cotés du président de la CTG, Rodolphe Alexandre. Regardez les images de Guyane 1ere.500 frères à la CTG #teamcomic #guyane #973 pic.twitter.com/hhEWTtf6VF
— Jean-philippe ROSSI (@jeanfloup) 17 mars 2017
Le collectif a profité de la visite de la ministre dans le département pour lui demander d'agir pour "arrêter la violence". Depuis l'aube, les membres du collectif ont bloqué plusieurs consulats dont celui du Suriname et du Brésil. Ils exigent de ces pays voisins qu'ils "reprennent leurs délinquants".
Un incident diplomatique ?
Après cet incident plusieurs délégations sont parties sur le champ, refusant de participer à la suite des échanges de la convention de Carthagène. Choqués et craignant pour leur sécurité, plusieurs membres des délégations dont celle des Etats-Unis ont demandé à écourter leur séjour en Guyane.Selon Rodolphe Alexandre, les conséquences de cette action seront graves. "Je ne sais pas comment on pourra rattraper cette image, a déclaré le président de la collectivité territoriale sur Guyane 1ère. Les gens ont pensé que c'était un mouvement terroriste à cause des cagoules. Autant je suis ému, autant des délégations sont totalement touchées".