En Guyane, Montagne d’Or garde le cap et ouvre les portes du projet minier

Pierre Paris le président de la compagnie Montagne d'or avec des salariés du camp Citron
C’est un reportage télévisé exclusif sur le seul grand projet français de mine d'or industrielle et responsable. Il doit voir le jour en Guyane dans la région de St Laurent du Maroni. La compagnie guyanaise Montagne d’Or a ouvert ses portes à nos collègues de Guyane 1ere. 
Dans la région de Saint-Laurent-du-Maroni, qui compte jusqu’à 40% de sans-emploi, la mine prévoit de créer 750 postes, dont 350 conducteurs d’engins et 150 techniciens, ingénieurs et opérateurs. Près de 90% seront des emplois locaux, selon Michel Jebrak, le responsable de la formation chez Montagne d’Or. La compagnie minière guyanaise Montagne d’Or a d’ores et déjà lancé un vaste programme de formation de 500 stagiaires guyanais d’ici 2022. 

Le projet industriel et minier est notamment soutenu par l’association des maires de Guyane, par le président de la Collectivité territoriale et par le MEDEF. Mais il a aussi ses opposants en Guyane et dans le monde, regroupés au sein du collectif "Or de question", qui considèrent que le projet industriel constituerait une menace pour l’environnement.
©la1ere


Nicolas Hulot reconnaît les difficultés de la Guyane

Nicolas Hulot a déclaré sur BFMTV, le 8 novembre dernier, qu’il n’était "pas favorable" au projet minier, "pas vraiment fait pour créer de l’emploi". "J’ai exprimé mon opinion, mais les Guyanais cumulent déjà tellement de difficultés que c’est à eux maintenant d’en décider", a toutefois tempéré le ministre de la Transition écologique et solidaire. Quelques jours plus tôt, Emmanuel Macron évoquait ce projet "qui, sur ses fondamentaux, peut être bon pour la Guyane. Je souhaite que la Guyane puisse réussir avec ses atouts et je ne suis pas pour la mettre sous une cloche" déclarait le président de la République à Guyane 1re et ATV.

L'exemple de la réussite minière calédonienne

La compagnie minière guyanaise Montagne d’Or promet la création de 4 000 emplois directs et indirects et l’industrialisation responsable d’une activité jusqu’ici dominée par les orpailleurs clandestins, à l’exception des mines d’Auplata. Le projet minier est comparable à celui qui a vu le jour, en 2012 en Nouvelle-Calédonie. Koniambo Nickel a permis la création de près d'un millier d'emplois directs et le décollage économique de la province Nord du Territoire.