Le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl, a prévenu lundi au sujet du déplacement de ministres annoncé en Guyane qu'"on ne dialogue pas en cagoule" mais "à visage découvert". Il assure que la mobilisation du gouvernement est "totale" face à cette crise sociale.
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A l'issue d'une réunion à Bruxelles avec ses homologues européens, le ministre de l'Intérieur a, devant la presse, souhaité d'abord "réitérer un appel au calme" en Guyane même si "nous savons que la situation est dure", que "beaucoup de crises se conjuguent et qu'il y a donc beaucoup de souffrances".
"La République, c'est aussi des règles, un cadre précis, y compris pour dialoguer. On ne dialogue pas en cagoule. On dialogue le visage découvert. Il faut que la confiance soit présente", a-t-il insisté.
Le ministre a auparavant jugé "fondamental" que la délégation interministérielle chargée d'"avancer sur le diagnostic et surtout sur les propositions" puisse le faire "dans les meilleures conditions possibles, avec un retour au calme, de l'ordre".
Outre le déploiement de 75 policiers et gendarmes supplémentaires en Guyane au cours de ce quinquennat, le nouveau locataire de la place Beauvau a évoqué 25 policiers et 23 gendarmes supplémentaires qui vont y être affectés, un escadron de gendarmes mobiles "fidélisé sur place", la construction d'un hôtel de police à partir de 2017.
Le ministre de l'Intérieur a également souhaité "saluer les forces de l'ordre, saluer leur courage, saluer leur détermination et saluer leur sang-froid".
"On ne dialogue pas en cagoule"
Notant que "le Premier ministre a été très clair là-dessus", Matthias Fekl a jugé "parfaitement possible qu'une présence gouvernementale ait lieu en Guyane, mais à condition que l'ordre soit respecté"."La République, c'est aussi des règles, un cadre précis, y compris pour dialoguer. On ne dialogue pas en cagoule. On dialogue le visage découvert. Il faut que la confiance soit présente", a-t-il insisté.
Le ministre a auparavant jugé "fondamental" que la délégation interministérielle chargée d'"avancer sur le diagnostic et surtout sur les propositions" puisse le faire "dans les meilleures conditions possibles, avec un retour au calme, de l'ordre".
Les moyens sur place
Il a mis en avant le renforcement "considérable (d)es moyens dont disposent les forces de l'ordre sur place, suite à des suppressions de postes très importantes sous le précédent quinquennat, d'ailleurs sur l'ensemble du territoire français".Outre le déploiement de 75 policiers et gendarmes supplémentaires en Guyane au cours de ce quinquennat, le nouveau locataire de la place Beauvau a évoqué 25 policiers et 23 gendarmes supplémentaires qui vont y être affectés, un escadron de gendarmes mobiles "fidélisé sur place", la construction d'un hôtel de police à partir de 2017.
Le courage des forces de l'ordre salué
"Ainsi, à la fois sur les réponses de court terme à la situation d'aujourd'hui, et sur une réponse de fond en matière de sécurité, il y a une mobilisation totale du gouvernement sous l'autorité du Premier ministre et du Président de la République", a insisté Matthias Fekl.Le ministre de l'Intérieur a également souhaité "saluer les forces de l'ordre, saluer leur courage, saluer leur détermination et saluer leur sang-froid".