Grâce à un arrêt de Charles Bolzinger juste avant la sirène, l'équipe remporte la médaille de bronze. Le deuxième gardien des Bleus, entré en début de seconde période, a repoussé un tir d'Antonio Areia juste après un penalty transformé par le Réunionnais Melvyn Richardson consécutif à une faute sur Ludovic Fabregas.
Les Bleus, finalistes de l'édition 2023, atténuent l'impression d'échec qui ressort de leur campagne après l'élimination jeudi en demi-finale contre la Croatie (31-28) à Zagreb, où ils ont pris l'eau en première période (11-18).
Les Bleus décrochent une médaille six mois après le camouflet des JO, où ils avaient pris la porte dès les quarts de finale, contre l'Allemagne (35-34 a.p.) alors qu'ils menaient, avec la balle en leur possession, à six secondes de la fin du temps réglementaire. Le succès dimanche doit beaucoup à Bolzinger mais aussi à Aymeric Minne.
Exclu dès la 32e minute jeudi contre la Croatie alors qu'il avait réveillé les Bleus en entrant en jeu en fin de première période, l'électrique meneur de jeu a cette fois débuté la rencontre (à la place de Nedim Remili), comme Melvyn Richardson au poste d'arrière droit (aux dépens de Dika Mem lui aussi originaire de La Réunion).
Le joueur de Nantes, Aymeric Minne a inscrit quatre des cinq premiers buts français, et sept en première période (sur 8 tentatives, plus trois passes décisives). Les Bleus menaient de deux buts (19-17) à la mi-temps. Il n'a pourtant pas commencé la seconde période, le sélectionneur Guillaume Gille optant pour Remili, dont l'exclusion temporaire (38e) a permis à Minne de revenir en jeu.
Il a alors connu un peu plus de déchet, mais c'est lui qui a fait repasser devant l'équipe de France (27-26, 50e) après avoir encaissé un 3-0.
Minne termine avec 10 buts (sur 13 tirs) et s'est, comme ses équipiers, précipité au coup de sifflet final pour féliciter Bolzinger. Le Portugal a échoué à décrocher sa première médaille en handball, mais repart du Mondial avec le meilleur résultat de son histoire.