Cédric Sorhaindo est devenu un cadre indiscutable de l’équipe de France. A trente-trois ans, le pivot martiniquais a pris une nouvelle envergure. Il vient d'hériter du brassard de capitaine avant le prochain Euro de handball, en Croatie, du 12 au 28 janvier prochain.
Dernière son mètre quatre-vingt-douze et sa carrure imposante se cachent un homme discret. "Je préfère rester dans l’ombre". Sur le terrain, c’est une toute autre histoire.
Cédric Sorhaindo, c’est près de 200 matchs et 387 buts inscrits en Equipe de France mais aussi et surtout cette même envie d’aller toujours plus loin, de repousser ses limites. "C’est un nouveau cycle qui démarre, un projet neuf", affirme le pivot. Cédric Sorhaindo aime les défis. C’est un combattant, une force de caractère. Pourtant, le Martiniquais n’était pas prédestiné à faire une grande carrière.
A 17 ans, Il est même contraint de quitter le cocon familial pour se faire opérer. S’ensuivra une longue et douloureuse rééducation. Des expériences qui le rendront plus fort. Un supplément d’âme qui va lui permettre de s’imposer aujourd’hui comme l’un des meilleurs joueurs du monde.
En Martinique, à Trinité, dans sa ville natale, un complexe sportif qui porte son nom a été inauguré en juillet 2017 en présence du joueur. L’international force l’admiration dans son île où il aime souvent venir se ressourcer. Sa devise : "Il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va".
Longévité chez les Bleus
Sans bruit, il a gravi les échelons. Arrivé sur la pointe des pieds en octobre 2005, Cédric Sorhaindo n’a plus jamais quitté les Bleus. Il s’est même imposé comme un pilier des Experts. La première ligne de son palmarès international, il l’a écrit en Croatie en 2009. "Tchouf" comme on le surnomme est sacré champion du monde. Signe du destin, le Martiniquais est de retour neuf ans plus tard en Croatie pour disputer l’Euro de Handball du 12 au 28 janvier prochain.Cédric Sorhaindo, le grand frère
Il sera le capitaine des Bleus pour cette compétition. "C’est un joueur exemplaire. Il accompagne les jeunes joueurs. Cédric transmet aujourd’hui ce que les anciens lui ont enseigné. Il a un rôle de grand frère", concède le sélectionneur Didier Dinart.Cédric Sorhaindo, c’est près de 200 matchs et 387 buts inscrits en Equipe de France mais aussi et surtout cette même envie d’aller toujours plus loin, de repousser ses limites. "C’est un nouveau cycle qui démarre, un projet neuf", affirme le pivot. Cédric Sorhaindo aime les défis. C’est un combattant, une force de caractère. Pourtant, le Martiniquais n’était pas prédestiné à faire une grande carrière.
Un mental d'acier
Né avec les tibias tordus, il doit subir plusieurs opérations dès l’âge de trois ans. Cédric Sorhaindo va se construire patiemment.A 17 ans, Il est même contraint de quitter le cocon familial pour se faire opérer. S’ensuivra une longue et douloureuse rééducation. Des expériences qui le rendront plus fort. Un supplément d’âme qui va lui permettre de s’imposer aujourd’hui comme l’un des meilleurs joueurs du monde.
En Martinique, à Trinité, dans sa ville natale, un complexe sportif qui porte son nom a été inauguré en juillet 2017 en présence du joueur. L’international force l’admiration dans son île où il aime souvent venir se ressourcer. Sa devise : "Il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va".