Handball : Cédric Sorhaindo, une finale de la Ligue des champions, en guise d'adieux avec le Barça

Cédric Sorhaindo

A 37 ans, le handballeur martiniquais Cédric Sorhaindo dispute ce dimanche son dernier match avec le FC Barcelone, en finale de la Ligue des champions, apothéose d'une immense carrière en équipe de France et onze saisons sous le maillot blaugrana.

Samedi en demi-finale du Final 4 contre le HBC Nantes, "Tchouf", le surnom de Sorhaindo du temps où il était en équipe de France, a fait de très rares apparitions dans la défense catalane, mise en difficulté par la fougue nantaise pendant près de trois quarts d'heure. Avec le poids des années, le rôle du massif pivot (1,93 m, 113 kg) natif de la Martinique (La Trinité) a évolué au sein de l'effectif du Barça.

L'histoire du Barça


"C'est un joueur qui dispute sa onzième saison avec le FC Barcelone donc c'est à la fois quelqu'un qui connaît très bien le club mais aussi très bien la ville. C'est quelqu'un qui nous a toujours aidés à nous intégrer", expliquait Ludovic Fabregas, son successeur au poste de pivot au Barça et en équipe de France, avant le Final Four. "Nous essaierons je pense de continuer dans la lignée dans laquelle il nous a mis. Pour qu'on continue à écrire l'histoire du Barça, comme lui a pu le faire maintenant depuis plus de dix ans", avait ajouté Fabregas.

Un palmarès de champion    

 

Champion olympique avec les Bleus (2012), quadruple champion du monde (2009, 2011, 2015 et 2017), double champion d'Europe (2010 et 2014), Sorhaindo a participé à quasiment toutes les dernières grandes aventures dorées des Experts, avant de prendre du recul à l'automne 2020, quelques mois après un Euro-2020 raté au cours duquel il a disputé son 220e et dernier match en bleu. Mais il est toujours resté au service de la sélection, si les circonstances le nécessitaient.
    

Indispensable

 

Dimanche, il tentera d'accrocher une troisième Ligue des champions, après deux premiers succès avec le Barça en 2011 (pour sa première saison en Catalogne) et en 2015, triomphe qu'il avait pu partager avec Nikola Karabatic. "C'est quelqu'un qui t'intègre bien, qui te donne beaucoup de conseils, qui est là pour t'épauler... Au final, quand il n'est plus là, c'est à toi de prendre ce relais-là, de continuer à te faire grandir personnellement mais aussi à faire grandir d'autres, comme lui a pu le faire", souligne Fabregas, prêt à reprendre le flambeau.