Les Bleues (4 pts) affronteront lundi la Slovénie, qui a également réalisé un sans-faute dans ce groupe, pour aborder le tour principal avec le plein de points. Et la confiance au plus haut, laquelle est remontée après la copie rendue face aux Islandaises, même si les vingt dernières minutes ont été moins maîtrisées.
Alors qu'elles n'avaient jamais réussi à tuer le match face aux Angolaises, frôlant même le nul en toute fin de match, elles n'ont deux jours plus tard laissé aucun espoir de revenir à leur adversaire. Elles menaient 7-0 en 7 minutes lors d'un début de match qui a donné le ton de leurs ambitions.
On a très vite monté les ballons, défendu fort, pris le score rapidement, c'était important de commencer fort pour se montrer qu'on était dedans, de lâcher un peu les chevaux.
Estelle Nze Minko - joueuse de l'équipe de France de handballBeIn Sport
La capitaine et ses partenaires menaient ensuite 20-10 à la mi-temps et 25 à 12 à la 40ᵉ après un début de seconde période aussi tonitruant que l'entame de match (5-2).
En place et agressives dans une défense à plat après l'échec de la défense "1-5" (avec une joueuse avancée) contre l'Angola, elles ont bénéficié de nombreux ballons de contre-attaque, qu'elles n'ont cette fois pas gâchée jusqu'aux 20 dernières minutes.
Bouktit en vue
Seules ombres au tableau, ce passage à vide de dix minutes entre les 40ᵉ et 50ᵉ minutes et un manque de réussite dans l'exercice des penalties (1 but sur 5 tentatives).
On a été moins bons en deuxième période et eux nettement meilleurs notamment sur les extérieurs, ils ont compris notre stratégie. Après, on a beaucoup fait tourner, chercher à économiser certaines joueuses et à en relancer d'autres. Cela montre qu'il reste beaucoup de chemin à parcourir, mais on a apporté des réponses de solidité et été brillants au début.
Olivier Krumbholz - sélectionneur de l'équipe de France féminine de handballBeIn Sport - AFP
Laura Glauser, en difficulté dans le but en ouverture, s'est elle rassurée (7 arrêts sur 17 avant de laisser sa place à Hatadou Sako en seconde période), comme dans l'ensemble Grâce Zaadi malgré quelques échecs (1/4, délicieuse passe décisive pour Lucie Granier, 20ᵉ 14-5).
C'est moins le cas de l'autre demie centre, Méline Nocandy (2/5). Le jeune pivot Sarah Bouktit, restée sur le banc contre l'Angola, a elle pu montrer ses qualités, en défense et en attaque (5 buts, passe laser décisive pour Orlane Kanor, 26e 19-8) où sa relation avec Estelle Nze Minko est prometteuse. "J'avais beaucoup de frustration, j'avais hâte de rentrer sur le terrain pour évacuer un peu le stress" a déclaré la Messine de 21 ans, meilleure marqueuse avec Orlane Kanor.