Si la victoire face à la Suède samedi a permis aux handballeurs français d'entrevoir les demi-finales de l'Euro, ils se doivent de rester mobilisés face à la Serbie ce lundi (18h15) pour s'éviter un dernier match couperet contre la Croatie.
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En cas de victoire contre les Serbes, les Bleus, en tête de leur groupe avec 6 points, pourraient en effet se permettre de perdre face aux Croates. Mais en cas de défaite, ils joueraient alors leur peau contre le pays-hôte et son public hostile mercredi (20h30). Même si elle est déjà éliminée, la Serbie ne sera donc pas à négliger pour la troupe de Didier Dinart, championne du monde en titre en quête d'une quatrième couronne européenne.
"Tout le monde veut battre l'équipe de France. Ça peut être leur cerise sur le gâteau, donc c'est un match-piège", prévient l'entraîneur guadeloupéen. Mais "on est supposés être plus forts que la Serbie", reconnaît-il, en mettant en garde ses joueurs contre un manque d'engagement et de concentration. "Aujourd'hui ce qu'il faut faire, c'est rester mobilisés, le plus concentrés possible afin de nous mettre dans une position favorable", ajoute-t-il.
Même en difficulté, les joueurs de Didier Dinart ont fini par trouver les solutions en restant sereins en fin de match. Nikola Karabatic a inscrit son premier but à la 52e minute et les Français ont largement creusé l'écart. En particulier grâce aux entrées du Réunionnais Nicolas Claire, auteur de trois buts dans des moments décisifs, ou encore Nicolas Tournat (1 but) qui ont apporté la fraîcheur dont les Français avaient besoin.
Ce lundi, la Serbie, qui n'a plus rien à espérer dans la compétition, jouera sans pression. Une victoire contre l'Islande 29-26 au premier tour a suffi aux Serbes pour se qualifier pour le tour principal, et c'est déjà pas mal. Mis à part une place de finaliste lors de l'Euro-2012 organisé chez elle, la Serbie n'a plus goûté aux joies d'un podium depuis le début des années 2000.
"Tout le monde veut battre l'équipe de France. Ça peut être leur cerise sur le gâteau, donc c'est un match-piège", prévient l'entraîneur guadeloupéen. Mais "on est supposés être plus forts que la Serbie", reconnaît-il, en mettant en garde ses joueurs contre un manque d'engagement et de concentration. "Aujourd'hui ce qu'il faut faire, c'est rester mobilisés, le plus concentrés possible afin de nous mettre dans une position favorable", ajoute-t-il.
Défense imperméable
En termes de concentration, les Bleus pourront prendre exemple sur leur gardien Vincent Gérard, auteur, avec 19 arrêts, d'une prestation "stratosphérique" lors du match de samedi contre la Suède (victoire 23-17). Dans l'Arena de Zagreb, la France a commis beaucoup de maladresses en attaque mais a pu compter sur un Gérard des grands soirs et une défense imperméable pour finalement s'imposer, avec un large effectif mis à contribution.Promis : Couleurs Sport Confidences explore toutes les directions en compagnie de Didier #Dinart, coach des experts.
— Couleurs Sport (@CouleursSport) 22 janvier 2018
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Même en difficulté, les joueurs de Didier Dinart ont fini par trouver les solutions en restant sereins en fin de match. Nikola Karabatic a inscrit son premier but à la 52e minute et les Français ont largement creusé l'écart. En particulier grâce aux entrées du Réunionnais Nicolas Claire, auteur de trois buts dans des moments décisifs, ou encore Nicolas Tournat (1 but) qui ont apporté la fraîcheur dont les Français avaient besoin.
"Un collectif avant tout"
"L'équipe de France a montré sa solidarité, c'est un collectif avant tout, s'est félicité Dinart, qui a utilisé les 16 joueurs présents sur la feuille de match. C'est beau de voir un collectif avancer aussi sereinement."Ce lundi, la Serbie, qui n'a plus rien à espérer dans la compétition, jouera sans pression. Une victoire contre l'Islande 29-26 au premier tour a suffi aux Serbes pour se qualifier pour le tour principal, et c'est déjà pas mal. Mis à part une place de finaliste lors de l'Euro-2012 organisé chez elle, la Serbie n'a plus goûté aux joies d'un podium depuis le début des années 2000.