Des hauts et surtout des bas, mais une capacité de récupération rapide du jour au lendemain. Du Canada à la Nouvelle-Calédonie, en passant par Londres, le cours du nickel est secoué par la hausse des stocks mondiaux, au plus haut depuis février 2019.
Les stocks de nickel dans les entrepôts du LME ont augmenté pour la septième semaine consécutive. Au plus haut depuis fin septembre, ils représentent plus du double des niveaux observés en novembre. Vendredi dernier, le prix du nickel a clôturé la première semaine de janvier en baisse de 3,3 % à 13.755 dollars la tonne. Les analystes du LME ont enregistré ce mouvement baissier qui se traduit par un mot sur les écrans où s'affichent les cours : "sale" (vente).
Note positive
Dans cet environnement plutôt négatif, une note de la banque américaine Goldman Sachs indique néanmoins que ses prévisions "restent haussières pour le nickel et pour le cuivre en raison des incertitudes qui pèsent autour de l’interdiction d’exportation des minerais indonésiens". Cette opinion positive d’un important acteur financier s’est traduite par une résistance marquée du nickel au cours des échanges de la journée au LME.
Cours du nickel au LME, lundi 6 janvier à 14H15 GMT, $13.782 la tonne, ($6,21/Ib)
- 0,02 %