Libéré "par erreur" juste après avoir été condamné à de la prison ferme pour violences conjugales, un homme a été repris par les gendarmes en Guyane.
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Un homme, condamné mardi à de la prison ferme en correctionnelle pour violences conjugales, a été libéré le même jour du centre pénitentiaire de Guyane "par erreur" avant d'être repris mercredi par les gendarmes, a indiqué à l'AFP jeudi le procureur de la République de Cayenne.
"Il venait d'être condamné mardi à de la prison ferme pour violences conjugales à l'audience de comparution immédiate. Il était en détention provisoire avant sa comparution devant le tribunal. Il y a eu une erreur d'analyse sur sa situation à la prison et il a été remis en liberté", a indiqué le procureur Samuel Finielz. "Il s'agit d'une erreur du greffe du centre pénitentiaire", a affirmé le procureur.
Quand l'erreur a été décelée, "la victime a immédiatement été avisée et s'est vue remettre un téléphone grand danger", a souligné Samuel Finielz. Il s'agit d'un téléphone qui permet d'alerter rapidement les autorités judiciaires sans composer de numéro. Utilisé en France métropolitaine depuis 2015, ce téléphone est arrivé en Guyane en 2019.
Le condamné a été interpellé mercredi par la gendarmerie, a confirmé le général Stéphane Bras, commandant de la gendarmerie en Guyane. Il a été reconduit au centre pénitentiaire de Remire-Montjoly, près de Cayenne.
"Il venait d'être condamné mardi à de la prison ferme pour violences conjugales à l'audience de comparution immédiate. Il était en détention provisoire avant sa comparution devant le tribunal. Il y a eu une erreur d'analyse sur sa situation à la prison et il a été remis en liberté", a indiqué le procureur Samuel Finielz. "Il s'agit d'une erreur du greffe du centre pénitentiaire", a affirmé le procureur.
Quand l'erreur a été décelée, "la victime a immédiatement été avisée et s'est vue remettre un téléphone grand danger", a souligné Samuel Finielz. Il s'agit d'un téléphone qui permet d'alerter rapidement les autorités judiciaires sans composer de numéro. Utilisé en France métropolitaine depuis 2015, ce téléphone est arrivé en Guyane en 2019.
Le condamné a été interpellé mercredi par la gendarmerie, a confirmé le général Stéphane Bras, commandant de la gendarmerie en Guyane. Il a été reconduit au centre pénitentiaire de Remire-Montjoly, près de Cayenne.