L'avenir du CHU de La Réunion, qui accuse un lourd déficit, a fait l'objet d'une question de la députée Huguette Bello à l'Assemblée nationale. Le gouvernement lui a répondu qu'il avait déjà largement soutenu le CHU ces dernières années.
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La députée de La Réunion Huguette Bello a interrogé le gouvernement à l'Assemblée nationale sur l'avenir du CHU de La Réunion qui accuse un lourd déficit de plusieurs dizaines de millions d'Euros. Elle a affirmé que ce déficit pourrait se traduire par la suppression de 250 postes et de 130 lits. Selon elle, ce déficit est dû notamment à "la non-prise en compte des surcouts Outre-mer, et notamment la prise en charge des patients venus de Mayotte qui coute 10 millions d'euros chaque année".
Selon le gouvernement, le déficit s'explique car le CHU de La Réunion n'est pas assez performant dans deux domaines : développement insuffisant de la chirurgie amnulatoire, et pas assez de synergies entre les sites de Saint-Denis et Saint-Pierre. Mais "Le CHU est en mesure de revenir à une situation d'équilibre s'il s'engage dans cette voie".
Voir l'intégralité de la question et de la réponse en haut de cet article.
La réponse du gouvernement
En l'absence de la ministre de la Santé, c'est Pascale Boistard, secrétaire d'Etat chargée des personnes âgées, qui lui a répondu. "Depuis cinq ans (NDLR :; le début du quinquennat de François Hollande), le soutien de l'Etat au CHU n'a jamais manqué". Elle évoque même un "soutien massif de l'Etat". La secrétaire d'Etat explique encore que les tarifs hospitaliers à La Réunion sont déjà 31% supérieurs à ceux de la France hexagonale.Selon le gouvernement, le déficit s'explique car le CHU de La Réunion n'est pas assez performant dans deux domaines : développement insuffisant de la chirurgie amnulatoire, et pas assez de synergies entre les sites de Saint-Denis et Saint-Pierre. Mais "Le CHU est en mesure de revenir à une situation d'équilibre s'il s'engage dans cette voie".
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