"Il a fait une consommation immodérée de ti punch", dit -dans un sourire- Dominique de Villepin après les obsèques de Jacques Chirac

Après les obsèques de Jacques Chirac, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a confié dans un sourire, aux côtés de Gaston Flosse, des souvenirs plutôt inattendus.
La scène se déroule devant un restaurant du VIè arrondissement de Paris, quelques dizaines de minutes après la fin des obsèques officielles de Jacques Chirac, en l'église Saint-Sulpice. L'ancien président de Polynésie, Gaston Flosse, est sollicité par les médias d'Outre-mer, dont La1ere.fr, pour réagir après la cérémonie officielle qui vient de se dérouler.

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin passe alors à proximité et Gaston Flosse l'interpelle. Refusant dans un premier temps de répondre aux journalistes, Dominique de Villepin, qui fut également secrétaire général de l'Élysée, revient sur ses pas et accepte finalement de confier quelques souvenirs concernant Jacques Chirac et la Polynésie.
Dans un sourire, voici ce qu'il raconte : 
 

Il était un grand ami de la Polynésie, de ses habitants, des îles, de ses coutumes. Je peux dire qu'il a fait une consommation immodérée de ti-punch (sourire). Et j'étais parfois chargé de convoyer les cadeaux de Gaston en ti-punch au président. Et nous partagions ensemble, dans les moments politiques un peu difficiles, ce breuvage, qui lui faisait dire dans ces moments que le seul breuvage qui rend heureux, c'est le punch.


Gaston Flosse ajoute alors : "le punch polynésien". Puis, plus sérieusement, Dominique de Villepin poursuit : 
 

J'ai été témoin pendant toutes ces années de son amour pour la Polynésie. Il y avait chez lui à la fois une volonté de comprendre et de partager cette culture. L'homme de la Corrèze se sentait chez lui en Polynésie. 


Regardez cette séquence : 


NDLR : une séquence à consommer au second degré (le ti-punch étant lui à consommer avec modération, comme le veut la formule consacrée).