Max Ransay est né à Saint-Pierre en Martinique. Surnommé « Tonton Max », ce chanteur de biguine a marqué son époque et a fait danser toute une génération.
Il se fait connaître en 1958 lors d’un concours de chant, où il rejoint le groupe de Joseph Amable (Jo Amab). Suite à cette collaboration, Max Ransay enregistre son premier disque ayant pour titre « Manzé Anita ».
Dans les années 70, il rejoint le groupe « Les léopards » avec lequel il enregistre ses plus grands succès. Plusieurs titres sont d’ailleurs devenus des classiques de la chanson antillaise comme « Dlo coco », « Excitéou » ou encore « Saucisse-saucisson ».
En 1976, le groupe accède à la consécration en obtenant le premier disque d’or de l’histoire de la musique antillaise.
La discographie de Max Ransay est riche de 7 albums solo et plus de 40 albums si l’on compte ceux enregistrés avec ses groupes. Artiste reconnu de toute une génération, homme engagé pour la reconnaissance de la musique traditionnelle, font de lui un pilier de l’industrie musicale antillaise.
Le Morne-vert rend hommage à l’enfant du pays
Le Morne-vert en Martinique rend un dernier hommage à Max Ransay. Malgré les fortes pluies, la foule est venue très nombreuse assister aux funérailles.
Regardez ce reportage de Monique Osenat et Franck Edmond-Mariette, diffusé dans le journal de RFO Martinique le 27 novembre 2003 :
Célébrations et hommages :
Un an après sa mort, un hommage lui est rendu à la Madiana. L’occasion d’un grand gala réunissant de nombreux artistes et amis. En marge de cet évènement, une exposition lui est consacrée au Palais des Congrès.
Regardez ce reportage de Jean-Luc Icar et G. Frassinet, diffusé dans le journal de RFO Martinique le 24 novembre 2004 :
La carrière de Max Ransay
Replongeons-nous un instant dans l’univers musical de Max Ransay qui a marqué sa génération.
Regardez ce reportage de Serge Bilé. Sujet diffusé sur RFO Martinique, le 25 novembre 2003 :