Une personne est morte et quatre autres étaient portées disparues à la suite des fortes pluies qui ont touché Haïti dimanche. Au moins 9.600 maisons étaient toujours inondées lundi, selon la protection civile haïtienne.
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"Une personne a été tuée alors qu'elle traversait une rivière dans le département de la Grande-Anse", dans le sud-ouest de l'île, a annoncé à l'AFP Edgar Célestin, porte-parole de la protection civile haïtienne. "Le passeur qui l'accompagnait n'a pas été retrouvé et, dans ce département, trois pêcheurs sont également portés disparus", a-t-il ajouté.
Ces intempéries ont également provoqué des inondations à Cap-Haïtien, la deuxième ville du pays située sur la côte nord. Dans cette agglomération de près de 400.000 habitants, "8.124 maisons sont inondées et, sur la commune de Limonade (à une quinzaine de kilomètres à l'est, NDLR), 1.532 habitations ont été envahies par les eaux", a indiqué Bernadin Francisque, chargé de la communication de la protection civile pour le département du Nord.
Il y a deux semaines, les quartiers populaires et densément peuplés du Cap-Haïtien avaient déjà été inondés après plusieurs heures de pluies. Les actions pour réduire les risques d'inondation sont quasiment inexistantes dans le pays. "Cela fait plusieurs années que la rivière qui passe au coeur du Cap n'a pas été drainée", a reconnu Bernardin Francisque.
Les intempéries de dimanche, causées par le passage d'un front froid sur l'île de la Caraïbe, inquiètent les habitants car la première saison des pluies ne débute traditionnellement qu'au mois d'avril, jusqu'en juin. Une seconde saison se déroule entre août et octobre. Chaque année, de juin à novembre, Haïti est touchée par des cyclones mais, plus que les vents, ce sont les précipitations, les inondations et les crues qui entraînent des pertes en vies humaines.
Ces intempéries ont également provoqué des inondations à Cap-Haïtien, la deuxième ville du pays située sur la côte nord. Dans cette agglomération de près de 400.000 habitants, "8.124 maisons sont inondées et, sur la commune de Limonade (à une quinzaine de kilomètres à l'est, NDLR), 1.532 habitations ont été envahies par les eaux", a indiqué Bernadin Francisque, chargé de la communication de la protection civile pour le département du Nord.
Plan d'urgence non activé
Pour autant le plan d'urgence, mettant des abris à disposition des sinistrés, n'a pas été activé. Par habitude, les personnes affectées se sont installées temporairement chez des proches.Il y a deux semaines, les quartiers populaires et densément peuplés du Cap-Haïtien avaient déjà été inondés après plusieurs heures de pluies. Les actions pour réduire les risques d'inondation sont quasiment inexistantes dans le pays. "Cela fait plusieurs années que la rivière qui passe au coeur du Cap n'a pas été drainée", a reconnu Bernardin Francisque.
Vulnérabilité des familles pauvres
L'inexistence d'un système efficace de ramassage des ordures aggrave également la vulnérabilité des familles les plus pauvres qui construisent, sans permis, des habitations précaires à proximité de ravines obstruées d'ordures.Les intempéries de dimanche, causées par le passage d'un front froid sur l'île de la Caraïbe, inquiètent les habitants car la première saison des pluies ne débute traditionnellement qu'au mois d'avril, jusqu'en juin. Une seconde saison se déroule entre août et octobre. Chaque année, de juin à novembre, Haïti est touchée par des cyclones mais, plus que les vents, ce sont les précipitations, les inondations et les crues qui entraînent des pertes en vies humaines.