Le président des Républicains, Laurent Wauquiez, et le député Eric Ciotti ont accusé mardi soir à Nouméa l'Etat de "démission" en Nouvelle-Calédonie en termes de sécurité, à quelques semaines du référendum sur l'indépendance.
"Quelles sont les instructions? Pas de bruit, pas de vagues. On ne cherche plus à arrêter ceux qui font le foutoir (...) Il faut reprendre en main avant que ce ne soit trop tard", a taclé Laurent Wauquiez, à l'occasion d'un débat avec une soixantaine de jeunes, organisé par les Républicains Calédoniens. "A Mayotte, il n'y a pas une maison qui n'a pas de barreaux aux fenêtres. Est-ce que c'est ce que vous voulez en Nouvelle-Calédonie?" a interrogé le chef du premier parti d'opposition, demandant à la cantonade si certains avaient été victimes d'agressions et souhaitaient le raconter.
Selon des données du haut-commissariat, les atteintes aux biens, et notamment les cambriolages, sont en baisse de 9,2% depuis le début de l'année comparé à 2017 alors que 50 mesures ont été déclinées dans une stratégie de lutte contre la délinquance en 2018 et 2019.
Les atteintes à l'intégrité physique sont en revanche en hausse (9%) dans l'archipel où la prison du Camp Est est surpeuplée. Le taux de détention par habitant (222 condamnés incarcérés pour 100 000 habitants) est plus du double que la moyenne européenne. Le dispositif de Police de sécurité du quotidien (PSQ) sera par ailleurs expérimenté dans l'archipel à compter du 15 septembre.
Sur le Caillou jusqu'à jeudi, Laurent.Wauquiez et Eric Ciotti font campagne aux côtés de leurs relais locaux, en proie à des divisions, pour un "Non clair et net" à l'indépendance lors du référendum d'autodétermination, qui aura lieu le 4 novembre.
Démission de l'Etat
De son côté, Eric Ciotti, député des Alples-Maritimes, a dénoncé "une démission de l'Etat dans ses fonctions régaliennes en Nouvelle-Calédonie comme sur tout le territoire national". Il a en outre déclaré "qu'il y avait en Nouvelle-Calédonie un problème d'exécutions des peines", en raison "du déficit carcéral" et de "l'absence de structures de placement des mineurs délinquants ou de centres éducatifs fermés." La Nouvelle-Calédonie est confrontée à une délinquance souvent perpétrée par des jeunes majeurs et des mineurs (un quart des faits), sous l'emprise de l'alcool.Selon des données du haut-commissariat, les atteintes aux biens, et notamment les cambriolages, sont en baisse de 9,2% depuis le début de l'année comparé à 2017 alors que 50 mesures ont été déclinées dans une stratégie de lutte contre la délinquance en 2018 et 2019.
Les atteintes à l'intégrité physique sont en revanche en hausse (9%) dans l'archipel où la prison du Camp Est est surpeuplée. Le taux de détention par habitant (222 condamnés incarcérés pour 100 000 habitants) est plus du double que la moyenne européenne. Le dispositif de Police de sécurité du quotidien (PSQ) sera par ailleurs expérimenté dans l'archipel à compter du 15 septembre.
Sur le Caillou jusqu'à jeudi, Laurent.Wauquiez et Eric Ciotti font campagne aux côtés de leurs relais locaux, en proie à des divisions, pour un "Non clair et net" à l'indépendance lors du référendum d'autodétermination, qui aura lieu le 4 novembre.