Le confinement n'est pas forcément compliqué pour les personnes en situation de handicap qui sont habituées à cette situation. C'est le cas de Sébastien Joachim, d'origine martiniquaise, qui raconte son quotidien et entrevoit malgré tout une évolution positive par la suite.
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Le confinement ce n’est facile pour personne, il faut s’adapter à cette nouvelle situation, indispensable pour lutter contre le Covid 19. Une situation qui provoque chez certains mal-être, parce que privés de leur liberté, de leur travail, de leurs contacts extérieurs, ou de leurs loisirs.
le livre intitulé Une cécité à pas de loup publié chez thebookedition.com.
Pour lui, le confinement n’a pas changé grand-chose à sa vie. Il n’a eu à renoncer qu’à son sport favori, le Muay Thaï, l’un de ses seuls loisirs. Car comme beaucoup de non valides, être cloîtré chez soi rime souvent avec isolement et exclusion.
Autre constat : l'explosion des services de livraisons, un moyen de rendre le monde extérieur accessible depuis chez soi. C'est parce que nous sommes tous concernés que tout devient possible. C'est le souhait de Sébastien Joachim. "Ces petites évolutions dues au coronavirus seront peut-être maintenues et les passerelles qui sont tendues entre les personnes isolées et la société actives seront conservées."
Sébastien Joachim, joint par téléphone par Thierry Belmont :
Le confinement au quotidien
C’est le cas de Sébastien Joachim, d’origine martiniquaise. Il a une maladie qui le rendra au final non-voyant, qu'il raconte dansle livre intitulé Une cécité à pas de loup publié chez thebookedition.com.
Pour lui, le confinement n’a pas changé grand-chose à sa vie. Il n’a eu à renoncer qu’à son sport favori, le Muay Thaï, l’un de ses seuls loisirs. Car comme beaucoup de non valides, être cloîtré chez soi rime souvent avec isolement et exclusion.
Ce sont des conséquences du handicap qui dure parfois depuis pas mal d’années, du coup les handicapées ne souffre pas vraiment de ce confinement...
- Sébastien Joachim
La crise fera peut-être évoluer l'accessibilité
Aujourd’hui il voit aussi le changement de stratégie des entreprises. Pour survivre, elles se sont adaptées "et deviennent soudain très créatives pour rendre le travail accessible à leurs employés, alors que cela fait des années qu’on leur demande de faire un effort dans le sens de l’inclusion et de l’accessibilité, ce qui montre que quand elles le veulent et se sentent en danger, ces entreprises le peuvent." Et au sortir de la crise pourquoi ne pas embaucher davantage de personnes handicapées, espère Sébastien Joachim qui est également président de l’association SJKB, qui lutte contre la cécité et le handicap visuel.Autre constat : l'explosion des services de livraisons, un moyen de rendre le monde extérieur accessible depuis chez soi. C'est parce que nous sommes tous concernés que tout devient possible. C'est le souhait de Sébastien Joachim. "Ces petites évolutions dues au coronavirus seront peut-être maintenues et les passerelles qui sont tendues entre les personnes isolées et la société actives seront conservées."
Sébastien Joachim, joint par téléphone par Thierry Belmont :
Sébastien Joachim