En visite jusqu'à ce dimanche à Cuba, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, veut "renforcer" les relations entre les deux pays.
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Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, a indiqué, samedi 28 juillet, à La Havane que sa visite jusqu'à dimanche à Cuba visait à "renforcer" les relations entre les deux pays. "Nous sommes dans une relation très positive, dynamique, et ma visite vise à approfondir cette dynamique et à la renforcer", a déclaré Jean-Yves Le Drian à son homologue cubain Bruno Rodriguez, qui l'a reçu au ministère des Affaires étrangères.
"Les deux parties ont souligné le bon état de leurs relations et ont exprimé la volonté de voir se poursuivre un dialogue politique de haut niveau", est-il ajouté. Les deux hommes ont qualifié de "favorable" le développement des relations économiques et commerciales entre les deux pays et ont reconnu "le rôle croissant des entreprises françaises" dans l'économie locale, principalement dans les secteurs de l'énergie, des transports et de la construction. Une trentaine d'entreprises françaises sont implantées à Cuba.
Avant de s'entretenir avec le président Diaz-Canel, Jean-Yves Le Drian a souligné auprès de son homologue cubain que sa visite à La Havane s'inscrivait "dans la continuité" de celles des anciens présidents François Hollande à Cuba en mai 2015 et Raul Castro en France en février 2016.
Sur le même ton de plaisanterie, Bruno Rodriguez lui a répondu n'être, lui, "jamais entré dans le secteur de la défense nationale", faisant allusion au poste de ministre de la Défense que Jean-Yves Le Drian occupait précédemment. "Nous apprécions beaucoup le développement des relations bilatérales qui sont une priorité pour Cuba", a également déclaré Bruno Rodriguez. Il a affirmé que Cuba apprécie et reconnaît le leadership de la France dans les relations qu'entretient Cuba avec l'Union européenne, dans le domaine multilatéral et "en particulier dans la lutte contre le changement climatique".
"Nous reconnaissons la position française sur le blocus qui entrave les liens économiques entre l'Europe et notre pays", a-t-il ajouté, faisant référence à l'embargo américain sur Cuba, en vigueur depuis 1962.
Avant la fin dimanche de son voyage en Amérique latine, qui avait débuté en Colombie, Jean-Yves Le Drian devait aussi rencontrer le ministre cubain du Commerce extérieur et de l'Investissement étranger, Rodrigo Malmierca, et effectuer une visite du centre historique de La Havane.
Economie et commerce
La visite s'est poursuivie au palais présidentiel où Jean-Yves Le Drian a rencontré le nouveau président cubain, Miguel Diaz-Canel, "dans un climat cordial", selon un communiqué officiel lu à la télévision nationale."Les deux parties ont souligné le bon état de leurs relations et ont exprimé la volonté de voir se poursuivre un dialogue politique de haut niveau", est-il ajouté. Les deux hommes ont qualifié de "favorable" le développement des relations économiques et commerciales entre les deux pays et ont reconnu "le rôle croissant des entreprises françaises" dans l'économie locale, principalement dans les secteurs de l'énergie, des transports et de la construction. Une trentaine d'entreprises françaises sont implantées à Cuba.
"Dans la continuité"
Ce déplacement sur l'île caribéenne est le premier d'un représentant du gouvernement français depuis l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence en mai 2017. Le chef de la diplomatie française est également le premier des ministres européens des Affaires étrangères à se rendre à La Havane depuis que Miguel Diaz-Canel a accédé à la présidence cubaine en avril.Avant de s'entretenir avec le président Diaz-Canel, Jean-Yves Le Drian a souligné auprès de son homologue cubain que sa visite à La Havane s'inscrivait "dans la continuité" de celles des anciens présidents François Hollande à Cuba en mai 2015 et Raul Castro en France en février 2016.
Ambiance détendue
Dans une ambiance détendue, Jean-Yves Le Drian a félicité Bruno Rodriguez pour avoir été reconduit dans ses fonctions, qu'il occupe depuis 2009. "Vous êtes déjà un vétéran dans vos fonctions, pas aussi avancé que (Sergueï) Lavrov, mais vous êtes sur la bonne voie", a-t-il dit en plaisantant en référence au très expérimenté ministre russe des Affaires étrangères, qui était mardi à Paris.Sur le même ton de plaisanterie, Bruno Rodriguez lui a répondu n'être, lui, "jamais entré dans le secteur de la défense nationale", faisant allusion au poste de ministre de la Défense que Jean-Yves Le Drian occupait précédemment. "Nous apprécions beaucoup le développement des relations bilatérales qui sont une priorité pour Cuba", a également déclaré Bruno Rodriguez. Il a affirmé que Cuba apprécie et reconnaît le leadership de la France dans les relations qu'entretient Cuba avec l'Union européenne, dans le domaine multilatéral et "en particulier dans la lutte contre le changement climatique".
"Nous reconnaissons la position française sur le blocus qui entrave les liens économiques entre l'Europe et notre pays", a-t-il ajouté, faisant référence à l'embargo américain sur Cuba, en vigueur depuis 1962.
Avant la fin dimanche de son voyage en Amérique latine, qui avait débuté en Colombie, Jean-Yves Le Drian devait aussi rencontrer le ministre cubain du Commerce extérieur et de l'Investissement étranger, Rodrigo Malmierca, et effectuer une visite du centre historique de La Havane.