Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié aux dépens du Slovaque Martin Klizan (40e) en trois sets 6-4, 6-4, 7-6 (7/5) pour le deuxième tour de l'Open d'Australie ce mardi à Melbourne. La veille de ce premier tour, le champion Français a confié qu'il était atteint de la Drépanocytose, une maladie du sang.
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C'est au détour d'une question, la veille du premier tour de l'Open d'Australie qu'il a remporté ce mardi contre le Slovaque Martin Klizan, que Jo Wilfried Tsonga à fait cette confidence à David Loriot, l'envoyé spécial de l'Equipe à l'Open d'Australie. "J'ai un problème avec l'avion. Un problème de sang (la drépanocytose). Quand je prends l'avion, je mets deux, trois jours à m'en remettre. En fait, ça a été diagnostiqué très tard, il y a cinq ans seulement."
Le champion français s'est attaché à rassurer sur son état de santé. "Dans la vie quotidien, ça ne m'empêche en rien, mais quand je prends l'avion ça me met HS pendant deux, trois jour. C'est vrai que pendant des années, quand je m'entraînais (Eric Winogradsky), il me disait: "tu te fous de ma gueule ou quoi, pourquoi tu ne bouges pas les jambes là ?" Je lui répondais: "je te jure, je bouge les jambes, je suis à fond !" Je n'avais pas du tout le même rendement sur les jours qui suivaient un voyage en avion."
Tsonga, ex-N.5 mondial aujourd'hui 177e, et bénéficiaire d'une invitation pour entrer dans le tableau principal, s'est montré très convaincant en signant 23 aces et en frappant plus d'une cinquantaine de coups gagnants (53 exactement) contre trente fautes directes.
Début janvier déjà, il avait entamé sa saison de belle manière en atteignant le dernier carré à Brisbane, lui dont l'année 2018 avait été très largement gâchée par un genou gauche récalcitrant et qu'il avait achevée au-delà de la 250e place mondiale.
On ne sait pas guérir la drépanocytose, mais on peut en soulager les douleurs en période de crise, prévenir le risque d'infections graves, prévenir et prendre en charge les complications. Il existe plusieurs types de traitement en fonction de la gravité de la maladie et de la façon dont elle se manifeste :
(Source Doctissimo santé)
Le champion français s'est attaché à rassurer sur son état de santé. "Dans la vie quotidien, ça ne m'empêche en rien, mais quand je prends l'avion ça me met HS pendant deux, trois jour. C'est vrai que pendant des années, quand je m'entraînais (Eric Winogradsky), il me disait: "tu te fous de ma gueule ou quoi, pourquoi tu ne bouges pas les jambes là ?" Je lui répondais: "je te jure, je bouge les jambes, je suis à fond !" Je n'avais pas du tout le même rendement sur les jours qui suivaient un voyage en avion."
Vers un duel contre le N.1 mondial au deuxième tour
Après sa victoire au premier tour de l'Open d'Australie, Jo Wilfried Tsonga est promis à un duel au deuxième tour face au N.1 mondial Novak Djokovic. Pour que l'affiche prenne forme, Djokovic doit se défaire de l'Américain issu des qualifications Mitchell Krueger.Tsonga, ex-N.5 mondial aujourd'hui 177e, et bénéficiaire d'une invitation pour entrer dans le tableau principal, s'est montré très convaincant en signant 23 aces et en frappant plus d'une cinquantaine de coups gagnants (53 exactement) contre trente fautes directes.
Début janvier déjà, il avait entamé sa saison de belle manière en atteignant le dernier carré à Brisbane, lui dont l'année 2018 avait été très largement gâchée par un genou gauche récalcitrant et qu'il avait achevée au-delà de la 250e place mondiale.
Cinq Français qualifiés
Tsonga, finaliste à Melbourne en 2008, est le cinquième Français qualifié pour le deuxième tour après Lucas Pouille (31e), Gaël Monfils (33e), Gilles Simon (30e) et Pierre-Hugues Herbert (55e). Quatre sont encore attendus sur les courts du Melbourne Park mardi.Drépanocytose
Il s'agit d'une maladie du sang, et plus particulièrement de l'hémoglobine, transmise par les deux parents, mais elle n’est pas contagieuse. Les globules rouges sont déformés et ont du mal à circuler dans le sang et peuvent parfois se bloquer dans les vaisseaux sanguins. Cette maladie est apparue indépendamment en Afrique et en Inde. On la rencontre aussi en Italie du Sud, en Grèce, dans le Proche-Orient, aux Antilles et au Brésil.On ne sait pas guérir la drépanocytose, mais on peut en soulager les douleurs en période de crise, prévenir le risque d'infections graves, prévenir et prendre en charge les complications. Il existe plusieurs types de traitement en fonction de la gravité de la maladie et de la façon dont elle se manifeste :
(Source Doctissimo santé)